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PS disponible pour «construire une solution» qui répond aux questions des RP sur l’insémination post-mortem

Le PS s’est manifesté aujourd’hui, vendredi, disponible pour « construire une solution » et « améliorer le libellé » du diplôme sur l’insémination post-mortem, considérant qu ‘ »il sera facile » de répondre aux doutes sur l’origine du veto du Président de la République.

« Pour l’essentiel, le message du président ne soulève pas d’objections de fond à la question, c’est-à-dire l’élargissement de la possibilité de recourir à la procréation médicalement assistée après la mort lorsqu’il y a consentement et consentement parental », a déclaré le vice-président du banc PS. Pedro Delgado Alves, parlant à Lusa.

Le député socialiste a estimé que Marcelo Rebelo de Sousa n’a pas exprimé de réserves ou de doutes juridiques sur «l’essentiel du projet», mais sur «deux aspects particuliers du régime».

«L’une concernait les effets de succession: le président de la République estime qu’il devrait être plus détaillé, plus détaillé et recommande que les règles soient développées plus avant. L’autre concerne le régime transitoire et la manière de prouver qu’il y a eu consentement dans les cas précédant l’entrée en vigueur de la loi », a-t-il détaillé.

Pedro Delgado Alves a estimé que, étant « deux aspects importants, ce n’est toujours pas la partie essentielle du diplôme ».

« Il nous semble que, dans tous les cas, il est facile de construire une solution qui correspond à la demande du président de permettre cette approbation plus tard », a-t-il déclaré.

Le vice-président du banc PS a déclaré que les socialistes parleront aux autres partis qui avaient des propositions ou voté en faveur du texte final – BE, PCP, PEV, PAN, IL et députés non inscrits – pour trouver «une formule» cela permet de répondre aux doutes du chef de l’Etat.

«Il nous semble que c’est parfaitement possible», a-t-il renforcé.

Le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a opposé son veto jeudi à l’arrêté parlementaire sur l’insémination post mortem estimant qu’il soulève des doutes en matière de droit successoral et mettant en cause son application rétroactive.

Dans le message adressé à l’Assemblée de la République concernant ce veto, publié sur le site officiel de la Présidence de la République sur Internet, le chef de l’Etat demande aux députés de reconsidérer les dispositions dans ces domaines «notamment à la lumière du principe de sécurité juridique et dans le contexte systématique d’autres règles pertinentes du système juridique national en matière de succession ».

Il s’agit d’un décret qui permet le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) par insémination avec du sperme après le décès du donneur, en cas de projets parentaux expressément consentis, approuvé le 25 mars avec des votes en faveur du PS, BE, PCP, PAN, PEV et Liberal Initiative (IL) et les députés non inscrits Joacine Katar Moreira et Cristina Rodrigues, votes contre par PSD, CDS-PP et Chega et l’abstention de cinq députés socialistes.

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