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PRR : L’impact des réformes peut provoquer une « surprise positive » — Gentiloni

Dans une interview accordée à Lusa et à d’autres médias européens le jour où la Commission européenne a publié les prévisions économiques intermédiaires de l’été – qui, dans le cas du Portugal, maintiennent les projections de printemps d’une croissance de 3,9% cette année et de 5,1% en 2022 -, Paolo Gentiloni a expliqué que ceux-ci ne prennent pas en compte l’impact des réformes envisagées dans le PRR, car il n’est pas possible de faire ce calcul.

« Nous avons des engagements [dos Estados-membros] avec des réformes, mais nous ne pouvons pas calculer leur impact. Ces niveaux de [previsão de] croissance reposent fondamentalement sur la réouverture des économies et les investissements dans les plans de relance, et non sur les réformes. Par conséquent, nous pouvons également avoir des surprises positives, en particulier pour les pays qui reçoivent, par rapport à leur PIB, des niveaux de ressources plus élevés des plans », comme c’est le cas du Portugal.

Réitérant la conviction que le PRR portugais – qui prévoit des projets de 16,6 milliards d’euros, dont 13,9 milliards d’euros de subventions non remboursables – « contribuera à la trajectoire de croissance du pays », le commissaire italien a de nouveau exprimé sa conviction que les premiers fonds seront versés avant même les vacances d’été, « fin juillet, début août ».

Gentiloni a expliqué qu’après l’approbation formelle, par le Conseil Ecofin, du premier paquet de 12 plans nationaux, dont le portugais, lors de la réunion prévue le mardi 13 juillet prochain, « certaines étapes juridiques » resteront à franchir, à savoir la conclusion des signatures (séparées) des conventions financières entre les États membres et la Commission pour les subventions et les prêts, « quelque chose qui peut parfaitement arriver dans les jours qui suivent » à la décision des ministres des finances de l’UE.

Une fois ces accords signés, il sera alors possible de débloquer le préfinancement de 13% du montant global auquel chaque pays a droit au titre du mécanisme de relance et de résilience, ce qui, dans le cas du Portugal, correspond à 2,2 milliards d’euros.

Le Portugal a été le premier État membre à remettre officiellement son PRR à Bruxelles, et a également été le premier à obtenir l’approbation de la Commission européenne, le 16 juin.

Pour financer la reprise, la Commission européenne empruntera, au nom de l’UE, des prêts sur les marchés des capitaux à hauteur de 750 milliards d’euros aux prix de 2018 – environ 800 milliards d’euros aux prix courants – ce qui se traduit par environ 150 milliards d’euros par an à compter de moyenne entre mi-2021 et 2026, faisant de l’UE l’un des principaux émetteurs.

Les fonds financent la Recovery and Resilience Facility, d’une valeur de 672,5 milliards d’euros (aux prix de 2018) et un élément central de la « Next Generation EU », le fonds de 750 milliards d’euros approuvé par les dirigeants européens en juillet 2020 pour la relance économique de l’UE à partir de la crise causée par la pandémie de covid-19.

ACC/ANE // MSF

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