La Sécurité sociale a clôturé l’année 2020 avec un excédent de 2.120 millions d’euros, soit une baisse de 701,6 millions d’euros par rapport à 2019, a annoncé aujourd’hui le ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale.
«La Sécurité sociale a terminé l’année 2020 avec un solde global de 2 120,2 millions d’euros. Ce résultat a été enregistré dans une année où il a fallu adopter plusieurs mesures de soutien extraordinaires en raison de la pandémie de covid-19 », explique le ministère sous la tutelle d’Ana Mendes Godinho.
Dans un communiqué sur le résumé de l’exécution du budget publié aujourd’hui par la direction générale du budget (DGO), le ministère du Travail indique que l’augmentation de 8,9% des recettes effectives a contribué à l’excédent enregistré en 2020, cette variation effective étant essentiellement due transferts du budget de l’État.
La variation du solde constatée à fin 2020 est inférieure de 701,6 millions d’euros au montant observé à fin 2019 – une valeur inférieure aux 1079,6 millions d’euros enregistrés en novembre.
«Cet excédent en 2020 a contribué à une augmentation des recettes effectives de 2 622 millions d’euros et à une augmentation des dépenses effectives de 3 323,6 millions d’euros», détaille le ministère.
Sur l’ensemble de l’année 2020, les recettes effectives de la Sécurité sociale s’élèvent à 32133,5 millions d’euros, soit une augmentation de 8,9% par rapport à 2019, le ministère soulignant que «cette variation positive est essentiellement due à l’augmentation des transferts courants de l’administration centrale de 2813,4. millions d’euros et une augmentation des transferts depuis l’étranger de 121,4 millions d’euros (+ 13,9%). Les contributions et contributions ont diminué de 143,6 millions d’euros (-0,8%) ».
Les dépenses effectives, quant à elles, ont atteint 30013,3 millions d’euros, un chiffre qui se traduit par une augmentation de 12,5% par rapport à 2019, cette augmentation «générée essentiellement par l’introduction de mesures exceptionnelles et temporaires dans le cadre du covid-19» également comme les effets combinés des augmentations avec les pensions et suppléments et autres prestations sociales.
En termes désagrégés, les mesures exceptionnelles et temporaires dans le périmètre du covid-19 mises en place en 2020, ont entraîné une augmentation des dépenses de 1897,4 millions d’euros, tandis que l’augmentation des dépenses de pensions et de compléments s’élevait à 572,4 millions d’euros (+ 3,3% 2019).
Les allocations de chômage ont contribué à l’augmentation globale des dépenses, avec une augmentation de 326,9 millions d’euros (+ 27,5% sur la même période), à 1 512,2 millions d’euros; l’augmentation des dépenses de prestations sociales d’inclusion (PSI) et complémentaire, à hauteur de 63,7 millions d’euros (+ 18,4%), à 409,9 millions d’euros, l’augmentation des charges avec la subvention et le complément maladie de 134,8 millions d’euros (+ 22 % sur la même période) à 746,4 millions d’euros, soit l’augmentation des dépenses au titre des allocations parentales de 61,1 millions d’euros, plus 10,3% sur la même période, à 657,4 millions d’euros.
Les dépenses au titre des allocations familiales ont cependant augmenté de 3,4% (plus 26,7 millions d’euros), à 821,6 millions d’euros.
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