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Moins de crimes de violence domestique signalés et moins d'homicides au premier trimestre

Les plaintes pour violences conjugales auprès des autorités policières ont chuté de près de 10% au premier trimestre de l'année par rapport à la même période en 2019 et les féminicides ont chuté de 60% au cours de la même période, selon les données officielles publiées aujourd'hui.

Selon les statistiques officielles publiées aujourd'hui par le cabinet du ministre d'État et de la présidence, la police de la sécurité publique (PSP) et la garde nationale républicaine (GNR) ont reçu 6 347 signalements de violences domestiques au cours des trois premiers mois de l'année, en baisse de 9,1% que les 6980 participations au cours de la même période de 2019.

Le nombre d'homicides dans le contexte de la violence domestique a également diminué de manière significative au cours de la période analysée, l'homicide des femmes ayant le plus fort pourcentage de baisse par rapport au premier trimestre 2020 avec celui de 2019, avec une baisse de 60% (contre 10 homicides pour quatre).

Le trimestre couvre déjà environ 15 jours de période d'état d'urgence en raison de la pandémie de Covid-19, promulguée au Portugal avec effet au 19 mars, et forçant la séquestration, ce qui a fait craindre une escalade des délits de la violence domestique, ce que les données du gouvernement, de la police et des organisations travaillant dans ce domaine n'ont pas été confirmées.

Les chiffres enregistrent cinq homicides au cours des trois premiers mois de l'année, dont en plus des quatre femmes la mort d'un homme.

Concernant le nombre total d'hospitalisations dans le réseau national de soutien aux victimes de violences conjugales, il n'y a pas de comptabilisation trimestrielle de ces données, uniquement tous les six mois.

En ce qui concerne le nombre d'auteurs en situation de détention, il y a eu une augmentation à la fois de la détention provisoire (9,6% de plus, avec 206 auteurs en prison), et en termes de peines de prison effectives (16,9% de plus, avec 830 agresseurs reclus).

Les mesures de coercition qui forcent un retrait ont enregistré une augmentation de 29,5% (avec 671 mesures en vigueur), celles impliquant la surveillance électronique enregistrant la plus forte augmentation en pourcentage, avec une croissance de 38,8% (avec 526 mesures en vigueur).

Du point de vue des victimes, il y a eu une augmentation de 33,4% du total de ceux qui sont venus à être couverts par la télé-assistance (communément appelé le «bouton panique»), avec une augmentation de 2503 personnes couvertes au premier trimestre 2019 à 3 340 au cours de la même période cette année.

En ce qui concerne les programmes destinés aux délinquants victimes de violence domestique, il y a eu une diminution du nombre de personnes couvertes en prison de 15,2% (de 33 à 28 personnes), mais une augmentation des programmes pour les agresseurs dans la communauté de 6,7% (de 1 273 à 1 358).

Le transport des victimes de violences domestiques – femmes et enfants – a également baissé, avec environ 25% de transport en moins (de 259 à 196).

Le nombre total de victimes transportées a chuté de 28,1% (passant de 498 victimes à 358). 26,4% de femmes en moins (de 239 à 176) et 29,9% d'enfants en moins (de 241 à 169) ont été transportés.

IMA // HB

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