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Misericórdias menace d’abandonner le réseau de soins continus si le ticket modérateur n’augmente pas

La Misericórdias de Portugal admet abandonner le réseau public de soins continus si le gouvernement n’augmente pas le montant payé par chaque utilisateur, a déclaré Manuel Lemos, président de l’União das Misericórdias Portuguesas (UMP), à Lusa ce samedi 9 avril.

«Les miséricordes qui ont des unités de soins de longue durée, à savoir la typologie de longue durée, prendront à leurs tables respectives une décision de dénoncer les accords. Nous voulons participer au réseau, être dans le réseau à cœur ouvert, nous reconnaissons l’importance pour les gens et pour l’État, mais nous ne pouvons pas être les seuls à subir les dégâts. Il reporte la mort des miséricordes », a déclaré Manuel Lemos, après une réunion tenue aujourd’hui à Fátima.

Manuel Lemos a indiqué qu’il avait déjà envoyé une lettre aux ministres de la Santé et du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale « attirant l’attention sur le problème ».

« Les mercis sont très déterminés à sortir de la grille au cas où il n’y aurait pas de relance. Le gouvernement a dit qu’il attend la constitution d’un groupe de travail, mais le temps manque. Il faut d’abord qu’il y ait une augmentation et puis oui, il faut qu’il y ait un groupe de travail, parce qu’il y a des choses, même dans le fonctionnement du réseau, auxquelles on peut apporter », a-t-il ajouté.

Le président de l’UMP a assuré qu’ils ne sont « contre personne », mais qu’ils ne peuvent pas continuer à « rendre un service s’ils ne paient pas la juste valeur ».

Il y a 15 jours, en conseil national, les Mercies avaient prévenu qu’ils ne pourraient pas supporter s’il n’y avait pas d’augmentation du prix du réseau national de soins continus et que « si l’État ne faisait pas de négociations, la voie serait de dénoncer les accords en vigueur », a-t-il révélé.

Le 30, a ajouté Manuel Lemos, « une ordonnance a été publiée par le ministère de la Santé qui réglemente les conditions dans lesquelles on peut demander le PRR [Plano de Recuperação e Resiliência] pour de nouvelles unités de soins continus et cette ordonnance a fortement irrité les miséricordes ».

Selon le directeur, les valeurs présentées sont en décalage avec le marché de la construction civile.

« Les valeurs PRR (permettent) de payer 25 % de la valeur d’une œuvre, ce qui est inacceptable même parce qu’on a affaire à un réseau public. Qui place les malades c’est l’Etat, qui fixe les conditions d’appel c’est l’Etat, qui donne quitus c’est l’Etat », a-t-il dit.

Etant un réseau dans lequel « le secteur social collabore, bien reconnaissant », la responsabilité incombe à l’Etat », a-t-il souligné.

« C’est une chose que l’État paie 75 % de la valeur des travaux, c’en est une autre de 25 %. D’un autre côté, il y a une autre condition qui est tout à fait inacceptable. Celui qui est allé chercher ces 25 % s’est engagé, pendant 20 ans, à faire rattacher ces équipements au réseau, même si l’État n’a pas changé les valeurs. C’est une condition absolument léonine », a estimé Manuel Lemos, évoquant que les contrats sont actuellement renouvelables tous les trois ans.

Selon le président de l’UMP, « les miséricordes étaient très en colère contre cela », car c’était « une très grande infidélité ». Dès lors, « ils ont décidé que personne ne se présenterait au PRR dans ces conditions ».

Lors de la réunion d’aujourd’hui, une motion de soutien au peuple ukrainien a également été adoptée. « L’Union a créé une plateforme et les miséricordes enregistrent le nombre de personnes qu’elles peuvent accueillir », a-t-il expliqué.

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