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Médine se considère « avertie » de maintenir des règles flexibles malgré le déficit du Portugal – Jornal Económico

Le nouveau ministre des Finances, Fernando Medina, a considéré aujourd’hui la prolongation, pour une année supplémentaire, de la suspension des règles budgétaires européennes, comme « averti », alors que le Portugal avait atteint l’objectif de déficit en 2021 et comptait le faire à nouveau cette année.

S’exprimant en marge de ses débuts lors des réunions du forum des ministres des finances de la zone euro (Eurogroupe), à ​​Luxembourg, Medina, s’est interrogé sur une proposition conjointe mise sur la table par l’Espagne et les Pays-Bas pour défendre une révision des règles de gouvernance économique, notamment en termes de correction de la dette, a souligné qu’il y a actuellement, au niveau européen, « deux débats qui se touchent ».

Un premier débat, a-t-il dit, concerne « les règles budgétaires pour l’année 2023 et la possibilité d’avoir une dérogation de plus d’un an quant à la réalisation des objectifs » du pacte de stabilité et de croissance, suspendu depuis 2020, ceci étant « un position qui a été placée par plusieurs pays ».

Le ministre a souligné que « le Portugal est en mesure » d’atteindre à nouveau l’objectif fixé pour le déficit, car, « de la même manière qu’il l’a déjà atteint en 2021, laissant un déficit inférieur à 3% » du produit intérieur brut (PIB). ), la projection du gouvernement est de l’atteindre à nouveau en 2022.

« Mais naturellement, dans ce contexte d’incertitude, il est prévenu qu’il peut y avoir une compréhension souple des règles. Mais je le répète : le Portugal l’a rempli et continuera à le remplir », a-t-il déclaré.

Medina a noté qu' »il y a alors un débat, qui est un débat qui est venu de l’arrière, avant le conflit en Ukraine, qui porte sur les règles de fond et la modification des règles de fond concernant la gestion financière et budgétaire », et c’est dans le C’est dans ce cadre que cette proposition conjointe émane de deux alliés improbables, l’Espagne et les Pays-Bas, puisque, en règle générale, les pays du Sud et les soi-disant « faucons » diffèrent dans la souplesse d’application des règles.

Commentant qu’il a déjà eu « l’occasion d’analyser » le document conjoint préparé par Madrid et La Haye – qui défend spécifiquement la nécessité de stratégies de consolidation plus réalistes et adaptées à la réalité de chaque État membre, le ministre affirme qu’il s’agit d’un débat que le Portugal suit et a déclaré qu’il saluait « l’initiative espagnole de présenter des propositions concrètes en la matière ».

Début mars, à l’occasion de la présentation des orientations de la politique budgétaire pour l’année prochaine, la Commission européenne a admis que l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie aura des conséquences économiques en Europe difficilement quantifiables à ce stade et pouvant appeler remettent en cause le retour annoncé aux règles de discipline budgétaire en 2023.

Après, au cours des derniers mois, l’exécutif communautaire a écarté la possibilité de prolonger au-delà de 2022 la suspension temporaire des règles du Pacte de stabilité et de croissance (PEC), activé il y a deux ans en raison de la pandémie de covid-19, en 02 de March a admis pour la première fois que, « compte tenu de l’incertitude actuelle » causée par la guerre en Ukraine, il sera nécessaire de « réévaluer la désactivation attendue de la clause échappatoire » l’année prochaine.

Bruxelles admet notamment que la guerre et les éventuelles représailles de la Russie contre les sanctions imposées par l’UE, ainsi que l’effet ‘rebond’ de celles-ci, ont « un impact négatif sur la croissance, avec des répercussions sur les marchés financiers, de nouvelles pressions sur l’énergie les prix, d’autres goulots d’étranglement », les impacts persistants de la chaîne d’approvisionnement et les effets sur la confiance ».

La Commission réservera donc pour mai, et sur la base de prévisions macroéconomiques actualisées, une réévaluation de la désactivation de la clause échappatoire, ou sauvegarde, qui suspend temporairement les règles du PSC qui exigent que la dette publique des États membres ne dépasse pas 60 % du brut produit intérieur (PIB) et imposer un déficit sous le seuil de 3 %.

Cette clause a été activée il y a exactement deux ans, en mars 2020, pour permettre aux États membres de réagir rapidement et d’adopter des mesures urgentes pour atténuer l’impact économique et social sans précédent de la crise du Covid-19, et sa désactivation était prévue pour 2023, compte tenu de la reprise économique, aujourd’hui à nouveau remise en cause par la guerre déclenchée par la Russie.

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