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Les urgentistes en grève aux heures supplémentaires à partir de novembre

Dans le préavis de grève, auquel Lusa a eu accès aujourd’hui, le Syndicat des techniciens d’urgence préhospitaliers (STEPH) souligne l’absence de réponse de l’Institut national des urgences médicales (INEM) et du conseil de surveillance aux diverses revendications et propositions que les travailleurs ont présenté ces dernières années.

STEPH explique que l’arrêt, qui débute à 00h00 le 8 novembre, concerne l’ensemble des techniciens préhospitaliers d’urgence de l’INEM et comprend « tous les événements programmés » que l’institut entend assurer, « au-delà de ce qui est leur activité normale et légalement opposable ».

La grève faisant référence aux heures supplémentaires, « qui visent à répondre à des besoins permanents et prévisibles », la structure syndicale ne présente aucune proposition de service minimum car « elles ne sont pas dues », puisque – explique-t-il – « tout travail aux heures normales est urgent ». et l’émergence continuera d’être garantie à tous les quarts de travail.

Le syndicat explique également que « les événements multi-victimes et les catastrophes naturelles ou autres qui peuvent survenir » ne sont pas couverts par le préavis de grève, ajoutant que, pour ceux-ci, « les travailleurs seront toujours disponibles pour répondre aux besoins qui se présenteront et fourniront ces compléments travailler selon les besoins. »

Il rappelle que, malgré la réunion qui a eu lieu en avril et les promesses politiques de la tutelle, il n’y a eu aucune avancée dans la résolution concrète des problèmes évoqués, parmi lesquels la révision de la carrière, la révision de l’indice des rémunérations, la création d’une prime de risque et l’application de l’Accord Collectif Spécial Carrière, dont la négociation a été conclue en 2018.

STEPH pointe également la nécessité d’une révision immédiate des conditions de travail, notant que le parc d’ambulances est « très vieillissant » et « très cher, compte tenu de son âge et du kilométrage constaté (beaucoup avec plus de 300 000 kms) ».

Il évoque également le manque de conditions de travail dans les Centres d’orientation urgente des patients (CODU) et le besoin d’uniformes plus nombreux et de meilleure qualité, pointant « des asymétries et des défauts dans leur distribution qui mettent en péril la protection et la sécurité » de ces techniciens.

Le syndicat évoque également le besoin de formation et la création d’une assurance accidents du travail et souligne le manque de moyens humains et d’urgence face à « la survenance croissante de situations tragiques résultant de l’absence de réponse de l’INEM ».

Il dit que la carrière a perdu de son attrait et que, ces dernières années, elle a fait face à « un abandon excessif de professionnels », ayant dépassé les 300 techniciens préhospitaliers d’urgence, ce qui correspond à « plus de 30% de taux d’abandon ».

SO // MLS

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