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Les restrictions privent Montesinho d’investissements, l’ICNF promet des « ajustements »

Le maire de Bragance, Hernâni Dias, a profité de la date, qui réunissait plusieurs entités du village historique de Rio de Onor, pour se plaindre justement du Plan d’urbanisme du parc, qui a 14 ans et qui, selon lui, « est plus qu’au moment de la révision », car à l’époque « c’était énormément contesté et à ce jour il n’y a toujours pas eu de correction ».

En raison des restrictions imposées, a déclaré le maire, il y a des projets avec un financement approuvé des fonds communautaires qui « ne se produisent pas » et de l’argent destiné à ce territoire qui reste dans le tiroir.

« C’est une perte pour l’ensemble du territoire lorsque nous avons besoin d’appliquer des fonds communautaires et que nous ne le faisons pas en raison de l’incapacité d’intégrer ces fonds dans le plan d’urbanisme actuel », a-t-il déclaré.

La directrice régionale de la Conservation de la nature et des forêts du Nord, Sandra Sarmento, a reconnu la nécessité de « faire quelques ajustements et faire évoluer certaines situations », mais a noté que pour préserver le patrimoine du parc, qui s’étend sur les communes de Bragance et Vinhais, « il faut qu’il y ait des règles bien définies et structurées ».

La directrice régionale a ajouté que « d’ici l’année prochaine », elle prévoit que « le processus de renouvellement du plan au programme sera achevé », dans le cadre duquel certaines modifications seront apportées aux règles actuellement en vigueur.

« Il prévoit quelques ajustements, quelques corrections, qui visent à tenir compte des problèmes qui ont déjà été identifiés et qui sont manifestement des incohérences et à faire de petits ajustements et à répondre à certains des problèmes qui ont été identifiés comme nécessaires pour corriger, ajuster, améliorer », a-t-il conclu.

Pour le président de l’Union des paroisses d’Aveleda et Rio de Onor, Mário Gomes, la relation entre le parc et les populations s’est détériorée après qu’il n’y avait plus de directeur local et avec la nouvelle loi des bases et les règles environnementales qui en découlent.

Comme il le dit, il y a « un manque d’information, il n’y a pas de proximité, alors qu’au début c’était exactement le contraire, le parc collaborait, participait à la vie des gens et aujourd’hui ça n’existe pas ».

Les restrictions mises en place dans le Plan de développement sont également visibles au niveau des activités agricoles.

« Par exemple, installer une porcherie ou une étable en dehors du village, hors du périmètre urbain, est quasiment impossible », a-t-il soutenu, appuyant l’affirmation du maire de Bragança selon laquelle « l’espèce humaine est celle qui reçoit le moins d’attention » dans le parc.

Aux règles environnementales pour vivre dans une zone protégée s’ajoutent des «contradictions» comme celle qui a obligé la paroisse à restituer 30 000 euros de financement approuvé par le Fonds pour l’environnement.

Comme il l’a expliqué, le projet prévoyait la construction d’un barrage pour résoudre le problème des matériaux inertes des mines de Portelo qui ont inondé le lit du ruisseau Avelada, les envoyant au secteur de la construction.

Du même ministère de l’Environnement, qui a approuvé le financement, la direction des travaux est venue de l’Agence portugaise de l’environnement (APA) et l’argent a dû être restitué, a-t-il déclaré.

Il y a désormais, selon le maire, des négociations pour reprendre le projet « sous certaines conditions ».

« Le vrai problème, c’est que les ministères et les pouvoirs de décision sont très éloignés et les choses mettent beaucoup de temps pour aller à Lisbonne et puis ça met beaucoup de temps pour revenir et nous prenons de plus en plus de retard », a-t-il estimé.

L’attente d’un certain changement réside désormais dans le nouveau modèle de cogestion du parc, avec la participation des municipalités à une commission qui n’a pas la capacité d’intervenir sur les questions environnementales.

Ce comité de cogestion est chargé d’élaborer un plan d’action qui devrait être prêt fin septembre, selon aujourd’hui le président Hernâni Dias.

HFI // MSP

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