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Le statut des professionnels est une « nouvelle page de l’histoire » de la culture au Portugal

Le ministère de la Culture considère qu’« une nouvelle page de l’histoire de la culture au Portugal » s’est inscrite aujourd’hui, en réaction à la promulgation par le président de la République du statut des professionnels du domaine de la culture.

Une note publiée aujourd’hui sur le site Internet de la Présidence de la République indique que Marcelo Rebelo de Sousa a promulgué le diplôme proposé par le Gouvernement, « bien qu’il soit en deçà des attentes générées, car il correspond à un point de départ qui améliore le préexistant. , dans les domaines où les revendications sont anciennes ».

Dans un communiqué, le ministère de la Culture déclare que, « désormais, pour la première fois au Portugal, tous les professionnels du domaine de la Culture ont ce qu’ils ont tant combattu pendant plusieurs décennies », notant que le Statut des Professionnels de la Région de la Culture entre en vigueur le 1er janvier 2022.

« Un Statut qui lutte contre la précarité et les fausses recettes vertes dans le secteur et augmente la protection sociale dans toutes les éventualités, comme le chômage, la maladie, la parentalité, les maladies professionnelles, entre autres », souligne le ministère, dirigé par Graça Phonseca.

Le statut des professionnels de la culture, une demande du secteur avec au moins deux décennies, a commencé à être conçu à la mi-2020, lorsque le gouvernement a annoncé la création d’un groupe de travail interministériel, « pour analyser, mettre à jour et adapter les régimes juridiques des contrats de travail des professionnels du spectacle et du régime de sécurité sociale respectif ».

Le groupe de travail a également compté sur les contributions de plusieurs associations représentatives de la Culture.

La tutelle explique que le Statut des Professionnels du Domaine de la Culture repose sur deux axes fondamentaux : la lutte contre la précarité et les fausses recettes vertes et une plus grande protection sociale.

« S’agissant de la lutte contre la précarité et les fausses recettes vertes, un mécanisme important a été créé qui impose de justifier l’embauche de travailleurs indépendants au détriment du contrat de travail, accompagné d’un nouveau taux de cotisation à la charge des entités adjudicatrices, comme un moyen de lutter contre la précarité et les faux reçus verts, avec son propre régime de contrôle », lit-on dans le communiqué.

Le ministère précise que « la présomption des contrats de travail dans le secteur culturel a été encore renforcée et adaptée, différents taux de cotisation étant créés pour décourager la signature de contrats plus précaires ».

« En ce qui concerne la plus grande protection sociale créée par ce Statut, nous soulignons la création de la nouvelle subvention pour la suspension de l’activité culturelle (similaire à l’allocation de chômage) qui couvre tous les professionnels du domaine de la culture et l’extension de la protection dans tous imprévus (suspension, parentalité, maladie et maladies professionnelles) », souligne la tutelle.

Le ministère de la Culture ajoute que « l’allocation de suspension d’activité culturelle est un mécanisme inédit et exclusif dans le secteur de la Culture, qui n’existait pas jusqu’à aujourd’hui », et qui s’apparente à l’allocation chômage, couvrant « tous les professionnels du domaine de la Culturelle ».

La subvention a une valeur minimale de 438,81 euros et maximale de 1 097,03 euros.

« Pour avoir accès à cette subvention, le professionnel du domaine de la culture doit effectuer 180 jours (six mois) d’activité (période de garantie). La période de garantie est comptabilisée en convertissant la valeur du ticket de caisse/facture en jours de prestation d’activité, chaque 30 jours correspondant à la valeur maximale (1 097,03 euros), selon le relevé.

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