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Le projet 185ME accélère le développement de nouvelles solutions pour traiter la tuberculose

Dans une note publiée sur le site Internet de l’Université de Porto, l’ISPUP affirme aujourd’hui que le projet, intitulé UNITE4TB et lancé ce mois-ci, entend « marquer une nouvelle ère dans le traitement de la tuberculose ».

Au cours des sept prochaines années, les 30 institutions de 13 pays de l’Union européenne qui composent le consortium vont unir leurs forces pour promouvoir la création de nouveaux médicaments pour « traiter ou prévenir les infections bactériennes résistantes ».

Les institutions comprennent l’Université d’Oxford, l’Université de Lancaster, l’Université de Hambourg, l’Université de Milan, le Centre médical universitaire Radboud, le Centre de recherche Borstel et la London School of Hygiene & Tropical Medicine.

L’objectif est de « trouver de nouveaux médicaments capables de traiter les patients atteints de TB-MR de manière efficace, abordable et rapide ».

Dans la publication, l’institut de l’Université de Porto rappelle que la tuberculose multirésistante est considérée comme « un défi de santé publique » car elle est résistante à au moins deux médicaments antituberculeux cruciaux pour le traitement de la maladie (isoniazide et rifampicine).

« Le manque d’options thérapeutiques compromet le contrôle de la maladie et la guérison des patients infectés, rendant difficile l’interruption de la chaîne de transmission », souligne-t-il.

Dans le cadre du projet, les chercheurs de l’ISPUP dirigeront, sous la direction de la chercheuse et médecin Raquel Duarte, les activités de « mise en œuvre, diffusion et communication » du projet en collaboration avec d’autres partenaires du consortium.

Cité dans la publication, le chercheur souligne que les différents partenaires « travailleront ensemble pour réaliser de nouveaux essais cliniques qui accéléreront le développement de solutions thérapeutiques pour la tuberculose sensible et multirésistante ».

« L’ISPUP assumera un rôle important dans le consortium, car il est responsable du domaine de la diffusion et de la communication, en aidant à transmettre les connaissances produites aux différents partenaires du projet et à la communauté », ajoute Raquel Duarte.

Financé à hauteur de 185 millions d’euros par le programme Horizon 2020, le projet regroupe des institutions académiques, des petites et moyennes entreprises, des organismes publics et pharmaceutiques.

Sur le budget global du projet, l’ISPUP recevra environ 616 000 euros.

SPYC // JAP

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