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Le président du CEP souligne la cohérence du pape émérite Benoît XVI au service de l’Église

S’adressant à l’agence Lusa à Rome, où il doit participer aux obsèques du pape émérite, qui ont lieu jeudi, José Ornelas a souligné que cette cohérence se retrouve dans la demande de démission, lorsqu’il a déclaré « ce n’est pas moi qui suis concerné, ce qui est en jeu c’est l’Église, je ne suis plus dans les meilleures conditions pour servir l’Église ».

« Même ces années qu’il a passées à prier pour l’Église (…) il était un exemple », a-t-il ajouté, notant que cette nouvelle réalité, d’un pape émérite, soit de la part de Benoît XVI, soit du pape François, « rend justice à la l’honnêteté des deux » et dont « seule l’Église profite ».

Reconnaissant que même si ce moment n’est pas l’un des plus heureux pour l’Église, le président du CEP a souligné qu’il est « d’une importance primordiale », car cela signifie « communier ici avec ce qu’il a été durant sa vie » et « l’accompagner en tant que Église ».

« C’est important pour tous ceux qui quittent ce monde et l’Église les accompagne généralement dans leur dernier voyage, bien plus un pape et ce qu’il signifie pour l’Église », a-t-il poursuivi.

L’évêque également du diocèse de Leiria-Fátima a rappelé qu’il avait suivi le chemin de celui qui allait devenir le pape Benoît XVI depuis sa jeunesse, en supposant que «ses écrits sur la foi, la raison, sur la manière rationnelle et logique de comprendre et de rechercher comprendre les choses de la foi et de l’Église » l’excitait.

Notant qu’il n’était pas toujours d’accord avec les décisions de Joseph Ratzinger lorsqu’il occupait des postes au Vatican avant de devenir le pape Benoît XVI, José Ornelas a noté qu’en tant que chef d’Etat du Vatican « c’était différent ».

« Il s’est ouvert à une perspective pastorale très intéressante, de multiculturalisme, en fait dans la lignée de ce qu’il a toujours été, un homme de raison, un homme de logique », a-t-il souligné.

Le président du CEP a ajouté qu’il a toujours considéré Benoît XVI « comme un homme qui a rendu, en peu de temps, un grand service à l’Église dans la transition entre le grand Pape Jean-Paul II et le nouveau style de François », soulignant qu’« il vraiment ouvert avec sa démission, de nouvelles portes au ministère du pape ».

Le pape émérite Benoît XVI, décédé samedi à l’âge de 95 ans, a secoué l’Église en démissionnant du pontificat pour raisons de santé le 11 février 2013, deux mois avant d’accomplir huit ans de mandat.

Joseph Ratzinger, qui fut pape entre 2005 et 2013, est né en 1927 à Marktl am Inn, dans le diocèse allemand de Passau, devenant le premier Allemand à diriger l’Église catholique depuis de nombreux siècles et un représentant de la lignée la plus dogmatique de l’Église. .

Les abus sexuels de mineurs par des prêtres et les « Vatileaks », dans lesquels des documents papaux confidentiels ont été révélés, ont été des questions qui ont agité son pontificat.

SR // FPA

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