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Le président de la République promulgue un diplôme sur l’utilisation des ‘bodycams’ par la police

La mesure sur les ‘bodycams’, approuvée en Conseil des ministres le 7 décembre, est inscrite dans la loi de programmation des investissements des forces de sécurité, notamment dans la valorisation et l’investissement des équipements de protection individuelle, et a une valeur de plus de 15 millions d’euros.

Selon le ministre de l’intérieur, José Luís Carneiro, l’utilisation de « caméras corporelles » par la police de sécurité publique et la garde nationale républicaine suppose « la transparence dans l’usage légitime de la force par les forces de police », en vue de renforcer la confiance dans les forces de sécurité, mais aussi pour garantir « une plus grande protection par rapport aux actes qui attaquent les agents de l’autorité et, simultanément, assurer la protection des citoyens ».

Le règlement approuvé définit que la police ne peut utiliser des « caméras corporelles » que lorsqu’il s’agit « de la survenance d’une infraction pénale, d’une situation de danger, d’une urgence ou d’une altération de l’ordre public » et que les enregistrements « ne nécessitent pas le consentement des personnes impliquées ». .

« La captation et l’enregistrement d’images et de sons ne peuvent avoir lieu qu’en cas d’intervention, à savoir lorsque la survenance d’une infraction pénale, d’une situation de danger, d’urgence ou d’altération de l’ordre public est en jeu, et le début de l’enregistrement doit être précédé par un avertissement clairement perceptible, chaque fois que la nature du service et les circonstances le permettent », a précisé le ministère de l’Administration intérieure lors de l’approbation du règlement.

La loi définit également que « la capture et l’enregistrement d’images sont obligatoires lorsque la force publique est utilisée contre tout citoyen ou que l’utilisation de tout moyen coercitif est interdite, l’enregistrement permanent ou indiscriminé de faits n’ayant pas de valeur probante étant interdit, et doit, en toutes circonstances, la dignité des citoyens est respectée et les droits de la personne sont préservés, à savoir le droit à l’image et à la parole ».

Le ministère supervisé par José Luís Carneiro précise que « l’enregistrement doit être ininterrompu jusqu’à la conclusion de l’incident », et l’élément de police doit indiquer, « si possible, la nature de l’événement qui a motivé l’enregistrement et les témoins présents sur les lieux de l’enregistrement ».

Les images « ne sont accessibles » que dans le cadre de procédures pénales et disciplinaires à l’encontre d’agents des forces de sécurité et pour inspecter les circonstances de l’intervention policière.

JGO (CMP) // JMR

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