Le document qui a constitué REDCOT (Rede Portugal — España de Cooperacao Cross-border) a été signé aujourd’hui au Museu dos Coches, à Lisbonne, lors d’une cérémonie « parrainée » par la ministre portugaise de la Cohésion territoriale, Ana Abrunhosa, et par la ministre de Politique territoriale de l’Espagne, Isabel Rodriguez Garcia, accompagnée de la secrétaire d’État au développement régional, Isabel Ferreira, et du secrétaire général pour le défi démographique, Francesc Boya.
Le réseau est déjà composé de 31 entités représentant l’ensemble de la frontière portugaise-espagnole et a émergé sur la base de la Stratégie commune de développement transfrontalier, signée à Guarda, en octobre 2020, entre les dirigeants des deux pays.
L’objectif est que ces entités échangent des expériences et identifient des domaines prioritaires d’action pour lutter contre les problèmes communs des deux côtés de la frontière, tels que les asymétries et le dépeuplement.
Selon la ministre Ana Abrunhosa, ce document, signé il y a plus de deux ans, était un document politique qui contenait le défaut majeur d’avoir été « fait du haut vers le bas ».
Avec la création du réseau, la situation s’inverse et ce sont les différentes associations et entités qui travaillent au niveau local qui pourront apporter et présenter des solutions et leur exemple pour trouver des solutions de coopération entre les deux côtés de la frontière.
« Ce que nous faisons, c’est d’institutionnaliser quelque chose que nous voulons, au quotidien, déboucher sur des propositions concrètes pour pouvoir ensuite aussi les alimenter en fonds, car les ressources ne manquent pas », a déclaré le ministre portugais. , soulignant que le réseau peut aider à définir des priorités pour le développement et la répartition des fonds dans les régions transfrontalières.
« Le succès de notre stratégie commune ne dépend pas seulement de l’argent pour financer nos mesures. Évidemment, les moyens sont importants et nous voulons et allons aussi allouer des moyens pour dynamiser ce réseau, afin qu’en plus du soutien politique, il ait aussi les moyens financiers de se renforcer et d’apporter sa contribution à cette stratégie commune de développement institutionnellement transfrontalier », a-t-il déclaré.
Ana Abrunhosa a souligné que la création du réseau donne lieu à des engagements, comme corriger les asymétries, lutter contre l’isolement des populations, « alimenter des dynamiques de croissance » dans les territoires et « faire de la frontière que la pandémie disparaisse ». [de covid-19] s’est encore levé. »
Le ministre portugais a également mis en avant plusieurs projets de coopération transfrontalière existants, comme le 112 transfrontalier, un projet pilote d’urgence sanitaire dans le Nord, entre le Portugal et la Galice, « qui vise à être étendu prochainement à toutes les zones transfrontalières ».
A également été soulignée la création, en termes de dynamique de travail, du Guide pratique du travailleur frontalier, et diverses liaisons routières et ferroviaires transfrontalières, à savoir la liaison ferroviaire supplémentaire de Lisbonne à La Corogne, qui a reçu mardi le soutien de Bruxelles.
« Nous voulons une stratégie pluriannuelle pour la durabilité du tourisme transfrontalier, un agenda culturel commun, la prévention des violences domestiques et des violences faites aux femmes », a-t-il ajouté, mettant également en avant la coopération en matière de protection civile.
RCS // VAM