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Le PCP vote contre les mesures d’intégration pour les réfugiés ukrainiens à l’hémicycle de Lisbonne

Ils n’ont condamné l’invasion russe de l’Ukraine ni à l’Assemblée de la République, ni au Parlement européen, ni à l’Assemblée municipale de Lisbonne. Et – bien que le PCP soit critiqué pour ne pas avoir adopté une position plus critique par rapport à la guerre en Ukraine – le parti n’a pas modifié sa stratégie d’un millimètre. Ce mercredi, elle se distinguera une nouvelle fois lors du vote d’une proposition sur l’accueil et l’intégration des réfugiés ukrainiens dans la capitale, qui bénéficie déjà d’un vote contre promis et justifié d’avance par João Ferreira, qui a estimé que cette mesure devrait être davantage complet et pas seulement destiné au peuple ukrainien.

Selon João Ferreira, le parti est même d’accord avec l’essence de la proposition, ayant participé aux travaux de rédaction. Toutefois, le champ d’application devrait être « plus large que le contenu des motions votées aujourd’hui à l’Assemblée municipale de Lisbonne, allant par exemple au-delà des situations de regroupement familial », a-t-il souligné, dans une série de tweets, où il se défend contre une éventuelle « tirer au PCP ».

Déjà, ce mardi 8, lors d’une réunion de l’Assemblée municipale, les communistes étaient les seuls à manifester contre la condamnation de l’invasion militaire en Europe de l’Est. Au lieu de cela, ils ont présenté une proposition visant à « condamner la récente intervention militaire de la Russie en Ukraine et l’intensification de l’escalade belliciste des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne », rejetée en séance plénière, qui s’est illuminée en faisant allusion au drapeau ukrainien (bleu et jaune).

La députée municipale PCP Natacha Amaro a défendu que la guerre « n’aurait jamais dû commencer » et que la fin du conflit est urgente, imputant une nouvelle fois, à l’unisson avec les représentants du parti qui se sont exprimés sur l’invasion russe, la faute à des « manœuvres provocatrices ». » par l’OTAN, qui menaçait la sécurité de la Russie. « Cette guerre n’intéresse ni les Ukrainiens, ni les Russes, ni les autres peuples européens. Elle dessert les grands complexes militaires industriels qui profitent économiquement et militairement d’une guerre qui se déroule à des milliers de kilomètres de leurs frontières, pour vendre des armes à grande échelle », a conclu Natacha Amaro.

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