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Le PCP veut entendre le ministre de la Santé et le directeur exécutif du SNS à l’Assemblée sur les urgences

Le PCP a demandé aujourd’hui une audition urgente du ministre de la Santé, du directeur exécutif du SNS et de la Fédération nationale des médecins sur la « réorganisation des services d’urgence », considérant que les solutions trouvées aggravent les problèmes.

Dans une demande adressée au président de la commission parlementaire de la santé, le député PSD António Maló de Abreu, le PCP souligne que « la santé maternelle est aujourd’hui confrontée à de graves problèmes qui se multiplient et pour lesquels des réponses urgentes sont nécessaires, mais aussi des mesures structurelles qui mettre un terme à la diminution progressive des aides fournies par le Service National de Santé (SNS) ».

Selon le parti, « en réponse aux difficultés rencontrées dans les services d’urgence de gynécologie-obstétrique dans les blocs de naissance », le gouvernement a décidé « de procéder à la réorganisation des urgences de gynécologie et d’obstétrique, dans la région de Lisbonne et Vale do Tejo, avançant également à la réorganisation des urgences psychiatriques au niveau national ».

« Ce sont des solutions qui, en plus de ne pas résoudre les problèmes, les aggravent encore, puisqu’elles ne résolvent pas ce qui est à leur origine, qui est l’énorme manque de professionnels de santé, notamment de médecins », se défend le PCP.

En ce qui concerne la délibération, par le bureau exécutif du SNS, de « fermer, le week-end et par rotation, les services d’urgence obstétrique et gynécologique de six hôpitaux de la zone métropolitaine de Lisbonne », le PCP comprend que « cette solution constitue surtout une perte d’accès aux soins dont la population a besoin ».

« Il trace une voie claire pour la fermeture des services et est supposé être une réponse qui pourrait être prolongée indéfiniment et s’étendre à d’autres valences », estiment-ils.

Poursuivant les critiques, le PCP soutient que la décision du directoire du SNS concernant les urgences psychiatriques, qui repose aussi sur « le partage des moyens entre plusieurs hôpitaux », laisse encore « plus d’inquiétudes, d’emblée, dès le point de vue du respect des droits du travail ».

« La situation est d’autant plus préoccupante que les structures représentatives des travailleurs, notamment les médecins, n’ont pas été entendues sur les mesures déterminées par la direction exécutive du SNS », est-il indiqué.

Se référant ensuite aux « problèmes qui se posent dans les services d’urgence généraux, dans lesquels il y a eu des temps d’attente beaucoup plus longs que souhaités », le PCP aborde les déclarations du ministre de la Santé, Manuel Pizarro, qui a admis étendre « le modèle de rotation des urgences et la gynécologie et l’obstétrique aux services généraux d’urgence ».

Pour le PCP, ces déclarations « prédisent qu’une réorganisation des urgences générales se prépare également ici sans connaître les contours de cette réorganisation, ni quelles entités y seront impliquées ».

« Avec le cadre décrit, le Groupe Parlementaire du PCP demande la tenue, en urgence, de l’Audition du Ministre de la Santé, du Directeur Exécutif du SNS et de la Fédération Nationale des Médecins » en commission parlementaire de la Santé , dit le document .

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