Face aux questions des députés de la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties concernant la grève des inspecteurs de la PJ pour les heures supplémentaires qui a débuté le 1er avril, Catarina Sarmento e Castro a déclaré que cette question – qui fait partie des revendications de la Association syndicale des officiers de police judiciaire de la police judiciaire (ASFIC/PJ) — sera résolu très prochainement.
« La question de la disponibilité a déjà été résolue et sera publiée dans Diário da República. Le Code déontologique est déjà dans le circuit législatif, le statut disciplinaire est déjà dans le circuit législatif, l’ordonnance sur les fiches est déjà en cours de finalisation et nous négocions et travaillons déjà sur les questions de la rémunération des piquets de grève et des heures supplémentaires », a-t-il ajouté.
Selon la responsable, le sujet du passage à la disponibilité a été clos « cette semaine », après avoir répété qu’elle est attentive aux différents points pointés par les inspecteurs de la PJ.
« Nous travaillons sur la question des ordonnances qui sont cruciales pour un travail complémentaire et pour la mise à jour des index. La question de la disponibilité dans la PJ sera publiée dans Diário da República dans les prochains jours, elle a déjà été publiée », a déclaré Catarina Sarmento e Castro.
Le député BE Pedro Filipe Soares a également interrogé la ministre de la Justice pour savoir si elle considérait le paiement de 3,61 euros/heure aux inspecteurs de la PJ pour les heures supplémentaires comme « digne au 21e siècle », Catarina Sarmento e Castro répondant qu’elle était sensible à la demandes d’actualisation salariale de ces professionnels.
« Je suis très sensible à ce qui m’amène ici et j’étais déjà très sensible lorsque j’ai parlé au syndicat PJ à ce sujet. C’est une question qui doit changer et j’y travaillerai », a-t-il souligné.
Selon le statut professionnel du personnel de la PJ, un enquêteur judiciaire de la PJ en attente « conserve les droits et privilèges respectifs et reste lié par les devoirs et les incompatibilités », à l’exception du droit d’occuper un poste sur la carte du personnel, du droit de changement de rémunération position et le droit d’élire et d’être élu au Conseil supérieur de la PJ.
Ce régime établit également que les travailleurs de la carrière de police judiciaire fournissent « un service compatible avec leur état physique et intellectuel, conformément à leurs connaissances et à leur expérience et aux besoins et à la commodité des services », sans pouvoir exercer des fonctions de direction.
Les inspecteurs de la PJ se sont mis en grève pour les heures supplémentaires le 1er avril et pour une durée indéterminée, en raison de l’absence de réglementation du statut spécial des carrières et de l’enlisement des négociations avec la direction et le ministère de la Justice.
La grève concerne les salariés de la carrière de police judiciaire et de la carrière de spécialiste de la police scientifique. L’exception à cette grève est le service de piquetage de chaque unité qui, selon le préavis publié par l’ASFIC/PJ, « garantira l’accomplissement de tous les actes strictement indispensables à la satisfaction des besoins sociaux impératifs qui visent à protéger les droits, libertés et garanties ».
JGO // JMR