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Le gouvernement et les syndicats de la fonction publique se réunissent à nouveau aujourd’hui

Il s’agit du deuxième cycle de négociations entre l’équipe du ministère de la Modernisation et de l’Administration publique avec la Fédération des syndicats de l’administration publique (Fesap), le Syndicat du personnel technique de l’État (STE) et le Front commun des syndicats, après l’échec de la proposition de l’OE2022 au Parlement le 27 octobre, entraînant la dissolution du parlement et la convocation d’élections législatives anticipées.

Lors du premier cycle de négociations, mercredi, le gouvernement a confirmé aux syndicats que, malgré l' »avance » d’OE2022 et le contexte actuel, les employés publics auront une mise à jour salariale de 0,9% l’année prochaine et que le salaire de base sera aligné avec la nouvelle valeur du salaire minimum national, à définir en Concertation sociale, qui devrait être de 705 euros.

A la sortie des réunions, les dirigeants syndicaux ont estimé que la proposition du gouvernement était insuffisante et qu’il y a de la place pour aller plus loin, notamment sur la question des salaires les plus bas de la grille des salaires de l’administration publique, qui finissent par être « absorbés » par la mise à jour du salaire minimum national.

Autrement dit, si la mise à jour du salaire minimum national à 705 euros se confirme, cela signifie que ce sera aussi l’assiette salariale de l’administration publique, par rapport aux 665 euros actuels, soit une augmentation de 40 euros.

Les travailleurs qui sont dans la position immédiatement après la table des salaires (cinquième position) n’auront que la mise à jour de 0,9%, ce qui signifie que ces travailleurs (assistants techniques et opérationnels) auront une augmentation d’environ six euros, de 703.13 à 709,5 euros, plus quatre euros du SMIC national.

Actuellement, la différence de salaire de ces travailleurs par rapport au salaire minimum national (de 665 euros) est de 38,13 euros.

Cette question a surtout été soulevée par la Fesap, qui demande au gouvernement de « corriger les injustices » et de procéder à une augmentation supplémentaire pour ces travailleurs, comme cela s’est produit ces deux dernières années.

A l’issue du cycle de négociations, mercredi, la ministre Alexandra Leitão a déclaré que, « en raison du contexte politique », le gouvernement ne peut procéder qu’à une mise à jour des salaires conforme à l’inflation et à une augmentation du salaire minimum, en laissant de côté les changements structurels. dans le tableau des rémunérations.

Vendredi, jour de la grève nationale de la fonction publique déclenchée par le Front commun, le ministre a indiqué que toute avancée éventuelle des négociations avec les syndicats sera « très limitée » par le contexte de gestion budgétaire en douzièmes.

« Les éventuelles avancées qui pourraient être réalisées sont très limitées par le contexte actuel de gestion budgétaire en douzièmes à partir de janvier, mais naturellement lundi nous reparlerons avec les syndicats », a déclaré Alexandra Leitão aux journalistes, à Alfândega do Porto.

En 2021, en plus des augmentations de 20 euros du salaire de base de la fonction publique, à 665 euros, afin d’être égal au salaire minimum national, il y a eu des augmentations de 10 euros pour les salaires qui se situaient juste après, entre 665 et les 791.91 euros.

Au cours des 12 dernières années, ce n’est qu’en 2020 qu’il y a eu des augmentations pour tous les travailleurs de l’administration publique, de 0,3%, en ligne avec l’inflation.

DF (VSYM) // CSJ

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