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Le gouvernement approuve un diplôme adoptant les règles de l’UE contre les pratiques déloyales dans la chaîne alimentaire

Dans le communiqué diffusé à l’issue du Conseil des ministres, le gouvernement qualifie la mesure en question d’« encourageant les bonnes pratiques commerciales », soulignant qu’elle « vise à favoriser l’équilibre de la chaîne d’approvisionnement agricole et alimentaire ».

Le décret-loi qui transpose cette directive communautaire dans l’ordre juridique national intervient avec un certain retard au regard des échéances définies par Bruxelles, qui a indiqué le 1er mai comme date limite pour les États membres de l’Union européenne pour effectuer cette transposition, avec à la Commission européenne de souligner que les nouvelles règles visent à assurer la protection des agriculteurs ainsi que des petits et moyens fournisseurs contre 16 pratiques commerciales déloyales (CDP) d’acheteurs plus importants dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

Il s’agit d’une directive, adoptée le 1er avril 2019, qui couvre les produits agricoles et alimentaires échangés dans la chaîne d’approvisionnement, interdisant pour la première fois au niveau de l’UE les pratiques déloyales imposées unilatéralement par un partenaire commercial à un autre.

Les agriculteurs et les petits et moyens fournisseurs, ainsi que leurs organisations, auront la possibilité de porter plainte contre de telles pratiques de la part de leurs acheteurs.

Les États membres doivent établir des autorités nationales désignées qui traiteront les plaintes, la confidentialité étant protégée pour éviter toute représailles de la part des acheteurs.

Les pratiques commerciales déloyales à interdire incluent, sans s’y limiter, les retards de paiement et les annulations de commande de dernière minute pour les produits alimentaires périssables ; modifications unilatérales ou rétroactives des contrats ; ou obliger le fournisseur à payer pour les produits gaspillés et à refuser les contrats écrits.

Bruxelles définit les PCD dans les relations interentreprises comme ceux qui s’écartent de la bonne conduite des affaires et sont contraires à la bonne foi et à la loyauté commerciale.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire est vulnérable aux pratiques commerciales déloyales en raison d’énormes déséquilibres entre les petits et les grands opérateurs.

Souvent, les agriculteurs et les petits opérateurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire n’ont pas un pouvoir de négociation suffisant pour se défendre contre ce type de pratique.

LT (IG) // CSJ

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