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Le CDS-PP veut doubler la peine pour les crimes de corruption et mettre fin à la «promiscuité» entre la justice et la politique – Jornal Económico

Le CDS-PP veut doubler la peine maximale pour les délits de corruption de cinq à dix ans de prison et étendre le délit d’enrichissement illicite aux magistrats et aux procureurs. Les mesures s’inscrivent dans un ensemble de propositions présentées ce lundi par le président du CDS-PP, Francisco Rodrigues dos Santos, en vue de lutter contre «les vices et les intérêts installés».

«Le CDS présentera un ensemble de propositions qui, si elles avaient déjà été approuvées, mises en pratique et respectées, auraient évité, par exemple, l’opération Lex, le problème créé par le ministre [Francisca] Van Dunem avec la nomination du procureur européen et aurait évité la plupart des crimes que le procureur de la République nomme à José Sócrates », a déclaré Francisco Rodrigues dos Santos, lors d’une conférence de presse.

L’ensemble de propositions met en évidence l’augmentation des peines maximales et minimales pour tous les «délits relevant de la responsabilité des responsables politiques et des hauts fonctionnaires»: relever le cadre pénal des délits «de 2 à 5 à 5 à 10 ans» de la corruption active, « de 2 à 8 à 6 à 12 ans » à la corruption passive « , » de 2 à 8 ans à 3 à 8 ans « pour délit, » de 1 à 5 à 3 à 5 ans « pour réception indue de avantage.

Il est également proposé d’augmenter les peines pour détournement de fonds et participation économique (qui peuvent être sanctionnées par une amende ou une peine d’emprisonnement).

Une autre des «préoccupations centrales» du CDS-PP est la «caractérisation du crime d’enrichissement illicite pour les titulaires de fonctions politiques et publiques élevées», qui n’est pas encore prévue dans le Code pénal, «s’étendant jusqu’à trois ans après la fin de son mandat, fondé sur la violation du principe du revenu exclusif des politiciens ».

« Ceux qui vendent des chèvres et des chèvres n’ont pas à être jugés », a déclaré le dirigeant démocrate chrétien.

Des délais de prescription plus longs et la fin de la promiscuité entre la justice et la politique

Afin d’éviter que le traînage des poursuites judiciaires n’entraîne la prescription de crimes, comme cela s’est produit avec l’opération Marquês, le CDS-PP suggère que le décompte des délais de prescription ne commence «qu’à la fin des mandats des titulaires de droits politiques et politiques. fonctions publiques élevées ».

Les titulaires de postes politiques et de hautes fonctions publiques qui sont «condamnés, avec jugement définitif», pour la pratique de crimes de corruption, l’obtention d’un avantage indu et l’enrichissement illégal doivent purger une peine effective d’emprisonnement, et «il ne suffit pas de purger immédiatement perdre leur mandat ». «Ils sont empêchés d’exercer des fonctions publiques pendant 10 ans», notamment pour manquement à l’obligation de déclarer des revenus.

Le CDS-PP souhaite également que le délit d’enrichissement illicite soit étendu aux juges et procureurs et renforce la «règle d’exclusivité des revenus les empêchant de recevoir comme consultants techniques et scientifiques, comme cela s’est produit par exemple dans l’opération Lex».

Pour mettre fin à la «promiscuité entre le pouvoir judiciaire et la politique», le CDS-PP veut également interdire aux magistrats de s’engager dans «toute activité politique», qui ne peuvent se présenter qu’à la présidence de la République ou être ministres de la République dans les régions autonomes. ne pouvant plus être membres du Gouvernement, députés, conseillers ou consultants dans les bureaux des membres du Gouvernement, ou accepter d’autres postes de nomination politique, à savoir, cadres supérieurs ou équivalents de l’administration publique.

D’autre part, le CDS-PP souhaite également que le Gouvernement cesse «d’intervenir dans l’autorisation pour que les magistrats puissent exercer des fonctions dans les organisations internationales, devenant de la compétence exclusive des Conseils respectifs (Conseil supérieur de la magistrature, ou Conseil supérieur de la Ministère public), évitant ainsi des situations comme la nomination controversée du procureur européen.

«Le temps des mots est révolu. Il faut agir politiquement. Nous verrons, à la lumière de nos propositions, quelles sont les parties à l’origine des problèmes et qui seront prêtes à lutter contre la corruption », a conclu Francisco Rodrigues dos Santos.

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