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Le CDS-PP prévient Costa que « vous ne pouvez pas continuer à jouer avec la santé » du Portugais

Ponte de Lima, Viana do Castelo, 5 sept. 2021 (lusa) –

Dans ce conseil du district de Viana do Castelo, dirigé par le CDS-PP depuis le 25 avril pour la présentation des candidats locaux, Francisco Rodrigues dos Santos a prévenu que, contrairement au ministre de la Santé, « les malades portugais ne veulent certainement pas être socialistes » et ils veulent « la liberté de choisir » où ils veulent être traités.

« L’engorgement des lignes d’urgence, l’augmentation des listes d’attente et l’abandon des prestataires de soins à l’ADSE est un signe, Monsieur le Premier ministre, qu’on ne peut pas continuer à jouer avec la santé des Portugais », a-t-il déclaré.

Faisant allusion à l’inscription de Marta Temido au PS, le leader centriste a souligné que « si la ministre de la Santé au congrès du PS affiche une carte militante disant qu’elle est socialiste, les Portugais ne veulent certainement pas être socialistes ».

Pour Francisco Rodrigues dos Santos, « ne pas être socialiste en santé au Portugal, c’est avoir la liberté de choisir où vous êtes traité, surtout lorsque les files d’attente et les urgences hospitalières sont en retard de plusieurs jours, semaines et années sans donner de soins à ceux qui en ont besoin » .

Par conséquent, il a laissé « un message » à António Costa : « Le SNS, comme l’a prévenu CDS, ne peut pas atteindre partout. Puisqu’il élabore actuellement le prochain budget de l’Etat, il est urgent d’inscrire la mesure de la « voie verte vers la santé » présentée par le CDS », a-t-il prévenu.

La « voie verte de la santé », a-t-il expliqué, « donne la liberté de choix aux patients qui ont dépassé les délais d’attente dans le NHS pour avoir un rendez-vous, un examen et une chirurgie dans le secteur privé et social payés par l’Etat afin que leurs maladies ne disparaissent pas.

Francisco Rodrigues dos Santos, qui avait déjà évoqué samedi la nécessité d’une « voie verte vers la santé » pour lutter contre les listes d’attente, a estimé qu' »il est temps que le PS cesse de faire passer l’idéologie avant les patients ».

L’ADSE était une autre question abordée dans le discours du président du CDS, qui a prévenu que « du fait des nouvelles tables, les grands prestataires de soins frappent à la porte car ils considèrent que l’argent que l’État leur alloue pour les soins médicaux actes ne couvre pas les dépenses ».

Pour quoi, a-t-il estimé, « une table juste est nécessaire pour que ces patients au Portugal ne paient pas la facture pour que l’Etat ferme la porte à leur liberté de choix de recourir au secteur social et privé en santé car le NHS est épuisé , il n’atteint pas partout ».

« En santé, il n’y a pas de blague, il ne s’agit pas d’additionner et de soustraire des comptes, mais plutôt avec la liberté, avec le soutien, l’égalité d’accès et l’investissement qui permet aux Portugais d’avoir accès à un droit constitutionnel qu’est la santé », a conclu.

RJC // MSP

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