1-1-e1669908198824-png

L’Association du Barreau propose une « échelle de prévention » pour la violence domestique

S’adressant à Lusa, la présidente d’OA a rappelé que, « pratiquement depuis le début de son mandat », qui a débuté le 9 janvier 2023, elle exigeait cette échelle de prévention, qui fonctionnerait « dans tout le pays et, principalement, au sein du pays ». bureaux de soutien à la victime.

Ce qui est prévu, explique Fernanda de Almeida Pinheiro, c’est qu’au moment où la victime dépose sa plainte, elle ait un avocat, « qui est aussi, en même temps, un technicien d’aide aux victimes, pour pouvoir apporter immédiatement un soutien local ». , pendant que la plainte est déposée», explique-t-il.

« Cela a été proposé, dès le début du mandat, au ministère de la Justice. Nous n’avons pas encore obtenu le feu vert pour cette situation, ce qui est très regrettable », a-t-il déclaré, soulignant que ce sujet « est une très grande préoccupation de ce Conseil général. [da OA]».

C’est pourquoi Fernanda de Almeida Pinheiro dit attendre, « avec une grande anxiété » qu’« un prochain gouvernement (…) examine cette situation et (…) permette que ce soutien soit apporté immédiatement ».

Rappelant que l’Ordre réclame cette possibilité « depuis un certain temps déjà », le président note : « Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons pleinement sauvegarder les intérêts des victimes et leurs droits, qui souvent ne sont pas exercés précisément en raison du manque de conseils juridiques. .»

Interrogé par Lusa, le ministère de la Justice a répondu, par écrit, que la première Stratégie nationale pour les droits des victimes de la criminalité, approuvée par le gouvernement le 7 décembre de l’année dernière, avait « la collaboration du Barreau », soulignant que le « Les commentaires et suggestions » du président – ​​qui a participé « au groupe de discussion institutionnel, tenu le 22 juin 2023 » – ont été « pris en considération ».

Sans répondre concrètement à la question de la création d’une échelle de prévention, mais confirmant que « ce sujet a été évoqué » par le président, après son entrée en fonction, le ministère de la Justice souligne que la stratégie précitée (en vigueur pour la période 2024-2028) « prévoit renforcer la garantie d’un accès à la justice dans des conditions égales pour toutes les victimes ».

Parmi les mesures concrètes, il y en a deux qui ont également été soulignées par l’actuel président comme fondamentales : la nomination automatique et libre d’un défenseur non officiel pour les victimes particulièrement vulnérables et la possibilité de créer un régime garantissant la nomination préférentielle du même défenseur non officiel pour les différentes victimes. processus déclenchés par le même fait.

« De la même manière qu’un défenseur non officiel est automatiquement attribué à l’accusé sur dénonciation du ministère public, il doit en être de même pour la victime, à laquelle il faut immédiatement attribuer un patron », souligne Fernanda de Almeida Pinheiro, contestant la discrimination. entre agresseurs et victimes.

Cet avocat serait également chargé « d’accompagner la victime dans toutes ses problématiques », car « souvent, la procédure de violence domestique, qui est la procédure pénale, n’est pas la seule dont la victime doit s’occuper », a-t-il déclaré. fait remarquer. .

Le divorce, les responsabilités parentales, le partage d’un domicile commun, l’attribution du domicile familial sont quelques-uns des exemples les plus courants.

L’Ordre des Avocats comprend que «ces démarches doivent toutes être suivies par le même avocat, (…) dans un souci de stratégie procédurale, mais aussi pour éviter une revictimisation, afin que la victime n’ait pas à raconter son histoire deux ou trois fois», il observe.

Articles récents