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L’Association des municipalités défend la révision des régimes de gestion des déchets

L’Association nationale des communes portugaises (ANMP) a défendu aujourd’hui la révision du décret-loi publié en décembre qui approuve les régimes de gestion, les dépôts et les flux de déchets spécifiques, dans le cadre de l’évaluation parlementaire en cours.

S’adressant aux journalistes, à l’issue de la réunion du Conseil directeur, le président de l’ANMP a déclaré qu’il espérait que «l’évaluation parlementaire en cours contribuerait à sa réévaluation et à la reformulation de certains aspects du régime juridique, qui sont d’une importance pertinente pour les municipalités. ».

Citant l’avis défavorable des communes concernant le projet de loi ayant donné lieu au décret-loi, Manuel Machado a insisté sur le fait que «l’élargissement des responsabilités communales en matière de gestion des déchets est inacceptable», réitérant également le désaccord concernant la proposition d’augmenter la gestion Redevance des déchets (TGR).

Le leader défend la correction de la TGR, qui, d’ici 2025, pourrait passer des 11 euros actuels à 35 euros la tonne, car elle correspond à «une aggravation brutale qui, en raison des règles légales et réglementaires applicables, serait forcément adoptée. sur les tarifs ou les tarifs communaux correspondants ».

«Le moratoire TGR approuvé par le Parlement et valable jusqu’au 30 juin de cette année ne suffit pas ou résout le problème», a souligné le président de l’ANMP, soulignant que cette redevance peut induire la résurgence «d’aspects du traitement des déchets absolument indésirables».

Selon Manuel Machado, «il est nécessaire de reformuler les redevances applicables en matière de gestion des déchets, en différenciant la TGR applicable aux rejets et déchets des unités de traitement mécanique et biologique de la redevance applicable aux déchets déposés en décharge sans avoir subi de traitement. , ainsi que le taux appliqué à l’importation de déchets ».

Il souligne également que «des mesures fondamentales pour le secteur sont essentielles, ainsi que la prolongation de la période de transition, car les municipalités et les systèmes municipaux ou multi-municipaux respectifs ne disposent pas des ressources financières, techniques et humaines pour permettre, dans un court laps de temps – environ six mois – pour s’adapter au nouveau cadre juridique ».

Le président de l’ANMP a également souligné la nécessité pour le Gouvernement de renforcer l’accès des communes aux lignes de financement du Programme et du Fonds pour l’Environnement, «fondamentales pour la mise en œuvre du nouveau régime juridique et pour l’acquisition du système indispensable afin que, à partir de juillet prochain, la mesure et la facturation cessent d’être effectuées par association avec la consommation d’eau et commencent à être facturées de manière autonome ».

Manuel Machado a confirmé qu’il n’y a que deux municipalités impliquées dans un projet pilote destiné à «tester des hypothèses de travail, dont les résultats doivent être évalués afin que nous puissions décider quelles sont les mesures pratiques pour atteindre ce double objectif – augmenter la capacité de réponse du public. l’hygiène et transformer les déchets en matières premières pour les réutiliser ».

AMV // JEF

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