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L’ASPP/PSP déclare que le rapport IGAI ne reflète pas l’exigence imposée par la pandémie

L’Association des Professionnels de la Police (ASPP/PSP) considère que le rapport de l’Inspection Générale de l’Administration Intérieure (IGAI) connu aujourd’hui ne reflète pas l’année des fortes sollicitations imposées aux agents de la PSP en raison de la pandémie.

« Il me semble que ces données n’ont pas été correctement prises en compte puisque (…) ceux qui sont sur le terrain depuis deux ans, compte tenu de la spécificité des incidents policiers, comprendront certainement de quoi je parle », a-t-il ajouté. Le président de Lusa a déclaré à Lusa.ASPP/PSP, Paulo Santos, ajoutant : « cela n’est peut-être pas repris dans les dossiers ni même dans les rapports, mais ce sont des dynamiques qu’il est important de mettre en évidence dans les actions de la police ».

Le responsable a parlé du rapport IGAI publié aujourd’hui par le journal Público, qui indique une augmentation de 12% des plaintes et indique que les plaintes contre les agents PSP représentent la moitié des 1 073 plaintes déposées l’année dernière.

Paulo Santos souligne également que l’année dernière a été « une plus grande demande » d’agents PSP, compte tenu du confinement qui a fermé les gens à la maison et des « conflits de famille et de voisins ».

«Il y a un examen minutieux qui se fait à la fois en termes criminels, en termes disciplinaires ou dans l’opinion publique sur ce que sont les actions de la police, et les actions de la police ne se limitent pas à la performance ou à l’intervention de la police sur le terrain. Ils ont d’autres composantes et d’autres variables », a-t-il expliqué.

Paulo Santos a également souligné que « les actions et interventions de la police sont de plus en plus complexes, exigeantes et aussi de plus en plus risquées ».

« Le rapport traduit effectivement un ensemble de plaintes que les citoyens ont déposées contre les interventions de la police, cependant, nous ne pouvons pas oublier la conclusion des processus qui ont été ouverts et cette conclusion a déterminé que seulement huit de ces plaintes ont effectivement abouti à des sanctions disciplinaires », a-t-il ajouté.

Le responsable l’a considéré comme « une valeur résiduelle » compte tenu de ce qu’est « la dynamique des interventions policières » en termes de complexité et de demande.

Selon l’édition d’aujourd’hui du journal Público, qui cite le rapport le plus récent de l’IGAI, la violation des devoirs de conduite des agents PSP, GNR et SEF et les atteintes à l’intégrité physique représentent près des deux tiers du total des plaintes reçues, qui ont augmenté de 12%, une tendance qui dure depuis 2017.

Les plaintes, plaintes et certificats judiciaires qui ont donné lieu à des processus d’enquête par l’IGAI sont passés de 950 (en 2019) à 1 073 (2020), indique le rapport, qui révèle également une augmentation des cas déposés l’année dernière, de 91 à 124.

Une grande partie des plaintes se réfèrent à la violation des devoirs de conduite des agents PSP, GNR et SEF, représentant 42,3% du total.

Les plaintes qualifiées d’atteintes à l’intégrité physique représentent 20 % du total, soit 120 dossiers, ce qui se caractérise par un poids « très important », ajoute le journal.

Il y a également eu 14 plaintes contre 12 agents des PSP pour pratiques discriminatoires. En effet, la PSP est la force de sécurité sur laquelle sont tombées le plus de plaintes, avec un total de 530 dont 126 ont été dénoncées et des certificats judiciaires relatifs à des atteintes à l’intégrité physique (agressions et mauvais traitements).

Malgré l’augmentation des plaintes et des procédures disciplinaires, l’IGAI n’a appliqué que huit sanctions disciplinaires, un nombre néanmoins légèrement supérieur aux années précédentes (six sanctions chaque année depuis 2017).

SO // SB

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