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La FPF affirme que la fiscalité et l’assurance accident du travail nuisent aux clubs

Le leader a été entendu aujourd’hui par la Commission du travail, de la sécurité sociale et de l’inclusion, à l’Assemblée de la République, dans le cadre de la discussion sur la spécialité du projet de loi qui approuve le régime spécifique concernant la réparation des dommages résultant d’accidents du travail des sportifs professionnels, présentée par le Parti socialiste.

« Les clubs portugais sont très défavorisés par rapport aux autres pays. Il y a deux ans, une loi est sortie en Italie selon laquelle les joueurs qui y vont bénéficient d’une réduction IRS pendant deux ans. Au Portugal, nous avons une pression fiscale d’environ 14 %. Nous avons des conditions extrêmement différentes et moindres par rapport à nos concurrents directs et nous ne sommes pas aussi compétitifs au niveau international », a déclaré Fernando Gomes.

Les taux de primes d’assurance ont augmenté « sans mesure », passant de 6 à 18 à 20 % : « Un cinquième est versé aux assureurs, 24 millions d’euros par an que les clubs professionnels doivent payer pour l’assurance accident du travail ».

Le projet de loi propose un régime de remise de pension, absent de la loi depuis 2011, et la possibilité de revoir l’invalidité, qui devrait désormais pouvoir être réclamée dans les 10 ans à compter de la date de sortie clinique, au-delà de la limite minimale de cinq pour cent d’invalidité établie d’indemnisation des sportifs professionnels.

« Je me suis demandé si nous ne pouvions pas mettre les cinq pour cent entre parenthèses ici, en vue de sauvegarder les salaires les plus bas. Nous avons 5 ou 10 % d’athlètes avec des salaires extrêmement élevés, mais la majorité avec des contrats sont des salaires inférieurs et pourraient être touchés par ce problème. Nous pouvons l’échelonner en fonction du salaire du joueur et, à terme, éliminer toute question d’éventuelle inconstitutionnalité », a suggéré Fernando Gomes, à la direction fédérative depuis 2011.

Le président de la FPF a rappelé que depuis une vingtaine d’années on parle de la « nécessité de revoir la table nationale des incapacités », en continuant à l’utiliser, ce qui conduit à « il devient urgent de la revoir », bien que considérant que cela ne sera pas une « tâche facile ».

« Il est important d’être conscient de ce qui se passe dans les demandes d’indemnisation, qui sont millionnaires, par rapport aux accidents du travail au début du siècle. C’est une situation extrêmement complexe et difficile. Ceux qui paieront pour ça, ce seront les clubs », a-t-il prévenu.

La possibilité de réviser l’invalidité, dans les 10 ans suivant la sortie médicale, est « plus ou moins courante » et Fernando Gomes comprend qu’il n’est pas possible de « maintenir ‘ad eternum' », proposant également la possibilité de demander une révision en temps opportun manière.

Fernando Gomes a également souligné que, si un travailleur normal peut travailler jusqu’à 66 ans, dans le sport, il existe un délai pour exercer cette activité, ne bénéficiant pas du système de retraite normal.

DYRP // RV

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