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La DGS lance la «Charte des enfants dans les soins de santé primaires»

La Direction générale de la santé (DGS) a lancé la «Charte de l’enfant dans les soins de santé primaires» avec 10 points à remplir par les centres de santé pour améliorer les conditions de prise en charge et d’accueil des enfants.

Par le biais du programme national de prévention de la violence du cycle de vie et du programme national de santé des enfants et des jeunes, la DGS s’associe ainsi à l’Institut de soutien à l’enfance pour promouvoir les droits des enfants dans les soins de santé primaires, en comptant avec le soutien de la Chambre de Lisbonne.

«Après des années passées en pédiatrie hospitalière à proclamer les droits de l’enfant dans ces contextes, le désir de sensibiliser les professionnels, les familles et les enfants eux-mêmes à leurs droits s’est fait jour, dans le contexte des soins de santé primaires, qui a été la priorité au détriment des hospitalisations et traitements en milieu hospitalier », précise la DGS dans un communiqué publié sur son site Internet.

Selon l’autorité sanitaire, 2021 sera marquée comme l’année de lancement de cette lettre qui mentionne divers droits tels que les enfants et les parents, ou les tuteurs, ayant le droit de recevoir des informations adaptées à leur âge et à leur compréhension.

Il fait également valoir que les enfants « ont le droit d’exprimer leur opinion » et que « ils devraient être accompagnés, dans la mesure du possible, par des professionnels formés en pédiatrie ou en santé infantile ».

«Dans les soins de santé primaires, bien qu’il n’y ait pas de permanence dans l’unité de santé, l’offre de services doit aller au-delà de la guérison physique, y compris aussi le bien-être psychologique et religieux, en traitant l’enfant dans son ensemble», déclare la DGS, soulignant que la santé L’équipe doit avoir une formation adéquate pour répondre aux besoins psychologiques et émotionnels des enfants et de la famille.

Une autre recommandation est que l’enfant a le droit d’avoir ses parents ou ses suppléants avec lui pendant les soins de santé fournis, mais à partir de 16 ans, il doit pouvoir choisir s’il veut être accompagné ou s’il préfère être seul la prestation de soins.

La DGS souligne également que, quels que soient l’âge ou le niveau de développement, la protection de la vie privée de l’enfant doit être assurée dans toutes les situations, notamment dans la communication et l’observation.

Enfin, il souligne que « les enfants ont le droit d’être traités de la même manière, quels que soient leur race, leur religion, leur âge, leur classe sociale, entre autres ».

«Tous les enfants sont égaux et méritent / devraient être traités avec respect, égalité, sans aucune discrimination», et chaque unité de santé doit veiller à ce que cela se produise, afin qu ‘«il n’y ait pas d’enfants discriminés pour quelque raison que ce soit et surtout que cela ne soit pas provoque le traitement qui leur est administré ».

HN // MSF

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