António Rochette, qui a présenté la Charte Éducative lors de la séance de l’AM, a déclaré qu’en ce qui concerne le 1er Cycle de l’Éducation de Base (CEB) « il convient de souligner l’existence de 14 établissements éducatifs qui comptent moins de quatre salles de classe et que, pour cette raison, , ils ne garantissent pas une chambre et un professeur par année de scolarité», a-t-il révélé.
Au niveau paroissial, on constate que c’est dans l’Union des Paroisses (UF) de Tornada et Salir do Porto que se trouve le plus grand nombre d’établissements (cinq) de moins de quatre chambres, ainsi que dans l’UF de Caldas da Rainha – Nossa Senhora do Pópulo, Coto et São Gregório, avec trois écoles dans cette situation.
« Nous ne pouvons pas avoir des enfants de première classe et des enfants de deuxième classe », a-t-il souligné, ajoutant que « les écoles à deux salles de classe sont bien en dehors de la situation réelle actuelle des besoins éducatifs à l’époque actuelle, sans cantine, bibliothèque, salle de sport, entre autres. d’autres, d’autres infrastructures ».
Il a rappelé que le réseau des écoles à deux salles avait été lancé en 1940 par l’Estado Novo. « Nous parlons d’il y a 80 ans, nous sommes allés sur la lune, nous avions une dictature et nous sommes maintenant en démocratie », a-t-il souligné.
Pour le coordinateur de la Charte éducative, le panorama actuel de la commune, en termes de démographie scolaire, « nous oblige à réfléchir à une réorganisation du réseau éducatif actuel, dont la philosophie de base doit être basée sur la réduction des asymétries, mais, surtout, sur la création de conditions d’égalité d’accès à une éducation de qualité », ce qui conduit à « réorganiser, autant que possible, les petits établissements d’enseignement et d’enseignement, en intégrant la population scolaire dans des écoles plus grandes ».
Dans cette réorganisation, António Rochette a déclaré qu’ils proposaient de fermer une école proche de la ville qui ne dispose que d’une seule classe et qu’il existe un certain nombre d’écoles qui ne garantissent pas une chambre et un enseignant par année de scolarité, dans lesquelles ils recommandent « deux ans dans une école (1ère et 2ème années de scolarité) et deux ans dans l’autre école (3ème et 4ème années de scolarité). «La proximité de certaines de ces écoles permet à l’établissement éducatif de continuer à fonctionner et à être un élément fondamental de la communauté», a-t-il souligné.
Il a souligné que cette réorganisation permettra d’avoir un enseignant par année de scolarité, mais aura des coûts importants pour la municipalité, qui devra « assurer le transport des enfants ». D’un autre côté, « nous n’avons pas besoin de dépenser de l’argent pour des bâtiments scolaires ».
« Les projections démographiques réalisées (générales et scolaires) pour la prochaine décennie confirment le scénario de perte d’enfants et de jeunes dans les années à venir », a révélé Antonio Rochette.
Entre les années scolaires 2022/2023 et 2024/2025, une réduction de 13 enfants d’âge préscolaire est attendue (-1,2%). Pour la 1ère CEB, une diminution de 87 enfants (-5,9%) est attendue entre les années scolaires 2022/2023 et 2027/2028, reflétant la baisse des naissances constatée à partir de 2016. Pour la 2ème et 3ème CEB une diminution de 441 jeunes personnes dans cette période (-19,4%) et 196 jeunes en moins en âge de fréquenter l’école secondaire (-12,8%).
Croissance négative dans toutes les paroisses de la commune
« Nous avons réalisé une analyse très fine de l’évolution et des projections démographiques, ce qui nous donne une lecture très claire des taux de vieillissement et des taux de natalité », a expliqué le coordinateur de l’étude.
Comme indiqué dans la Charte Éducative, la commune de Caldas da Rainha s’est présentée en 2021 comme la troisième commune la plus peuplée dans le contexte de cette région. Au cours de la dernière décennie (2011-2021), l’évolution a été négative, enregistrant une diminution de -1,6% de la population résidente (-819 individus), dans un contexte où la région Ouest a connu une croissance de 0,3%.
L’UF Caldas da Rainha – Nossa Senhora do Pópulo, Coto et São Gregório et l’UF Caldas da Rainha – Santo Onofre et Serra de Bouro étaient les plus peuplées, avec respectivement environ 18 540 habitants (36,4 %) et 11 902 habitants (23,4 %). . En considérant la période 2011-2021, on a enregistré une diminution du nombre de naissances, correspondant à -22% (-92 naissances) et une augmentation de 157 décès, correspondant à une augmentation d’environ 28%.
En 2021, il y a eu une croissance naturelle négative dans toutes les paroisses de la municipalité de Caldas da Rainha, car les valeurs du taux de natalité étaient toujours inférieures au taux de mortalité.
La grande attractivité de cette commune se démarque, en raison des flux migratoires enregistrés, notamment en 2019 et 2020.
La diminution des classes plus jeunes et l’augmentation progressive des classes plus âgées démontrent clairement la tendance au vieillissement de la population. En 2021, il y avait 212 personnes âgées pour 100 jeunes (contre 182 au niveau national).
Les projections faites pour la période 2021-2041 indiquent une tendance évidente à la perte de population. En 2031, la population de Caldas da Rainha pourrait osciller entre 47 089 et 49 165 habitants. Compte tenu du scénario central, qui suppose les mêmes comportements démographiques observés au cours de la dernière décennie, une baisse de population de 7,5% est projetée (-3821 habitants par rapport à 2021).
Même dans les scénarios considérés comme optimistes et souhaitables, ainsi que dans le scénario de migrations, la population continuera à diminuer, bien qu’avec des valeurs moins significatives.
La population continuera de vieillir, avec la prévision qu’en 2031 il y aura 270 personnes âgées pour 100 jeunes, et dans la décennie suivante, une augmentation à 292 personnes âgées pour 100 jeunes (en 2021, le ratio était de 212 personnes âgées). pour 100 jeunes).
Selon António Rochette, une grande partie de la croissance est due « aux municipalités du sud, notamment Torres Vedras, en raison de leur proximité avec le centre de Lisbonne et l’autoroute A8, ce qui signifie que de nombreuses personnes qui travaillent à Lisbonne vivent déjà à proximité de la côte. »
Le maire, Vitor Marques, a souligné qu’avec la charte éducative, la municipalité « est désormais en mesure d’élaborer le plan stratégique éducatif municipal et peut également solliciter des fonds européens ou des financements de l’État ».
Retour approuvé de 3% de l’IRS aux citoyens en 2024
La proposition de l’exécutif du conseil pour le augmentation des remboursements de l’IRS aux citoyens, de 2,5% à 3,00%, dans le budget municipal pour 2024.
Selon le président de la Chambre, cette augmentation d’un demi-pourcentage se traduit par un retour de 250 mille euros. Le maire a précisé que « notre proposition concerne des investissements dans certains domaines, à savoir l’attribution d’une somme de 1000 euros aux nouveau-nés de la commune ».
Il y aura également une bonification du soutien à la carte de pharmacie, qui vise à soutenir les résidents qui, en raison de leur situation économique, ne sont pas en mesure d’acheter les médicaments prescrits par leur médecin. Elle compte actuellement 100 membres, un nombre en constante augmentation.
« Le nombre de bourses à attribuer passera de 75 à 100, ainsi que la valeur unitaire, qui passera de 800 à 1200 euros », a précisé le maire.
Le député municipal André Cardeal, représentant le PSD, a proposé de restituer 4% en raison du contexte socio-économique actuel, affirmant qu’il y a un appauvrissement du pays et de la municipalité et que c’est une opportunité de « soutenir les familles et réduire les difficultés ressenties par les familles ». Caldensiens, réduire la perte de pouvoir d’achat ».
Les députés PS ont souscrit à la position de l’exécutif, car ils considèrent que le contexte socio-économique actuel reste identique à celui connu en 2022, pour les mêmes raisons qui l’ont amené à proposer une baisse de 0,5% l’an dernier, comprenant que « compte tenu des investissements prévus pour l’année prochaine, il ne serait pas viable pour la municipalité d’aller plus loin dans l’allégement fiscal de nos concitoyens, compte tenu de la perte considérable de revenus que cela entraînerait ».
Ce point de l’IRS a déclenché une discussion entre les membres AM de Vamos Mudar (VM), PS et PSD. Certains membres du PS ont rappelé aux députés PSD que « lorsque l’exécutif PSD était à la tête de la municipalité, il n’acceptait pas la proposition du PS de baisser les impôts et que c’était aussi une période de crise économique ». Mais finalement tout le monde a voté en faveur de 3%, montant à restituer aux citoyens qui paient cet impôt, sur le maximum de 5%.
Proposition du PSD pour la taxe d’assainissement
Le PSD a présenté une proposition qui n’a pas été discutée lors de cette séance du matin, selon laquelle la valeur de la redevance sur l’assainissement et les eaux usées devrait être réduite de 75 % pour s’appliquer aux unités primaires de traitement des eaux usées domestiques. Il suggère également que la valeur de cette redevance soit réduite de 100 % pour s’appliquer aux unités primaires de traitement des eaux usées domestiques de type écologique et que dans les deux cas, une vidange gratuite par fosse septique soit garantie annuellement.
La proposition de révision du Règlement intérieur de l’Assemblée municipale a été approuvée à l’unanimité. Tous les membres de l’AM ont été unanimes pour féliciter le député VM, José Luís Almeida, qui a préparé le document. Le respect des suggestions des parties a été salué.
Plus de financement pour le Festival Adiafas de Vidais
Le président de la Mairie du Vidais, Rui Henriques, a souligné le succès du Festival Adiafas, où environ 12 mille personnes ont assisté à l’événement, et a demandé « un plus grand soutien financier, car si la paroisse gagne, la municipalité aussi ».
Il a révélé que « l’agriculture était le thème principal du festival, ainsi que la promotion de la paroisse et le soutien aux associations locales ». « Nous sommes fiers d’avoir organisé l’un des plus grands festivals agricoles de l’Ouest », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il y avait « des machines agricoles de marques mondiales et plus de 100 agriculteurs de différentes municipalités de l’Ouest aux négociations ».
Le maire a déclaré qu’ils ont réussi à « financer indirectement les sept associations de la paroisse qui étaient présentes et qui ont réalisé plus de 15 mille euros de bénéfice pour couvrir les coûts élevés qu’elles ont ».
