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La Chambre de Lisbonne a demandé une prolongation du délai de transfert des compétences en matière de santé et d’éducation

La Chambre de Lisbonne a décidé ce mercredi de demander au gouvernement de prolonger le délai de transfert des compétences dans les domaines de la santé et de l’éducation, rejetant tout nouveau transfert « sans la garantie avérée de la dotation » des moyens indispensables.

La décision est le résultat d’une motion du PCP présentée et approuvée lors d’une réunion publique de l’exécutif municipal, avec les votes contre des conseillers du PS et de l’indépendant Cidadãos por Lisboa (élu par la coalition PS/Livre), l’abstention de Livre et les votes en faveur des autres, à savoir PSD, CDS-PP, PCP et BE.

« Demander au Gouvernement de proroger le délai de transfert des compétences dans les domaines de la santé et de l’éducation [que termina na quinta-feira, 31 de março]à l’instar de ce qui s’est passé dans le domaine de l’action sociale, afin de sauvegarder la réponse nécessaire – qui est loin d’être garantie – à l’ensemble des implications financières, humaines, organisationnelles et autres, et d’éviter les chocs et impacts nécessairement résultant d’un processus de transfert mené dans les conditions actuelles », lit-on dans la motion.

Lors de la réunion de l’exécutif municipal, le maire de Lisbonne, Carlos Moedas (PSD), a salué la motion du PCP sur le processus de transfert des pouvoirs, rappelant la lettre qu’il a envoyée au gouvernement avec son homologue de Porto, défendant « une ville qui a plus de pouvoirs, mais ce n’est pas la tâche de l’État central », avec l’attribution de tâches sans les ressources nécessaires.

Le conseiller PS João Paulo Saraiva a estimé que la motion du PCP « est une erreur », affirmant que la municipalité de Lisbonne « dispose des ressources nécessaires et suffisantes » pour assumer ces pouvoirs, notant que le processus n’est pas encore terminé.

Outre la demande de prorogation, la motion appelle à reconsidérer l’ensemble du processus de transfert des compétences, pour « ouvrir la voie à une décentralisation effective, condition essentielle d’un développement local et régional cohérent, qui valorise et promeut la qualité ». de la gestion publique, garantissant et approfondissant les droits des populations et assurant l’universalité des droits sociaux constitutionnellement protégés ».

L’initiative exprime également « les plus grandes réserves » quant au transfert des compétences de simple exécution (physique et financière) maintenant le pouvoir de décision, en dernière instance, dans le Gouvernement et l’Administration centrale et généralisant des formes de protection effective avec l’érosion et la progression la destruction, l’autonomie du pouvoir local.

En ce sens, l’exécutif communal de Lisbonne a décidé, à la majorité, « de rejeter tout nouveau transfert d’attributions et de compétences sans la garantie avérée de la dotation des communes des moyens indispensables à leur plein exercice, présent et futur », ainsi comme réitérant l’exigence de création de régions administratives comme facteur indispensable pour un processus cohérent de délimitation des responsabilités entre les différents niveaux d’administration, pour une réforme démocratique de l’administration et pour la défense de l’autonomie des communes et des paroisses.

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