1-1-e1669908198824-png

Du manque d’enseignants à l’évolution de carrière. Le PCP soumet six propositions au parlement sur les enseignants

Le jour même de la grève des enseignants, le Parti communiste portugais (PCP) a déposé, ce lundi, six propositions au Parlement sur les enseignants allant de la pénurie d’enseignants à l’évolution de carrière.

Le premier projet de loi à être entré à l’Assemblée de la République, le nº 975/XIV/3e, fait référence à des mesures pour lutter contre la pénurie d’enseignants et d’éducateurs dans les écoles publiques. Les communistes souhaitent « le renforcement des crédits d’heures, en fonction des besoins indiqués par les écoles, en fonction de leurs besoins réels, en vue, entre autres, de l’accompagnement pédagogique, de l’accompagnement des classes, du tutorat et de l’activité à développer » . Une proposition à appliquer à tous les enseignants, éducateurs et techniciens spécialisés, avec un contrat à durée déterminée.

Le projet de loi propose également que « les écoles puissent, sans qu’il soit besoin d’une autorisation supérieure, fusionner en un seul horaire, dans la limite de 25 heures par semaine, les horaires de 5 heures résultant de l’application du paragraphe 2 de l’article 79 de la Carrière enseignante. Statutaire », mesure à appliquer « aux horaires correspondant à l’enseignement préscolaire et au 1er cycle de l’enseignement de base ».

Quant aux horaires, le projet de loi n° 980/XIV/3 propose « l’ouverture d’un concours interne extraordinaire garantissant l’inclusion de tous les horaires dans la procédure de mobilité interne ». D’autre part, le projet de loi n° 977/XIV/3 mentionne « la comptabilisation du temps de travail des enseignants embauchés en CDD avec des heures incomplètes au titre de la Sécurité sociale ».

Progression dans la carrière des enseignants

L’une des raisons qui a motivé la grève de ce lundi, organisée par le Syndicat indépendant des enseignants et éducateurs (SIPE), est liée à l’évolution de carrière. En ce sens, le projet de loi n° 979/XIV/3 du PCP, appelle à « l’ouverture d’un processus de négociation pour la suppression de l’imposition administrative de vacances de postes pour le passage aux 5e et 7e niveaux de l’enseignant de carrière ».

En ce sens, les communistes suggèrent « la fixation pour l’année 2022, d’un nombre de vacances correspondant aux candidats aux 5e et 7e niveaux », mais aussi la « production des effets de la progression résultant de l’ouverture de la vacance , le 1er janvier 2022, sans préjudice des dispositions du numéro suivant ».

Une autre des raisons qui ont conduit à la grève aujourd’hui a aussi à voir avec la comptabilisation du temps de travail. Une préoccupation exposée dans le projet de loi n° 976/XIV/3rd. Dans cette affaire, les communistes défendent le « rattachement de tous les enseignants avec 10 ans ou plus de service », mais aussi le « rattachement des enseignants avec 5 ans ou plus de service »

Affectation extraordinaire de professeurs jusqu’en 2023

À son tour, le projet de loi n° 976/XIV/3 concerne l’obligation extraordinaire de tous les enseignants avec cinq ans ou plus de service jusqu’en 2023. Le parti dirigé par Jerónimo de Sousa entend que « les enseignants avec 10 ans ou plus de service, quel que soit le groupe de recrutement qui, au cours des quatre dernières années, a effectué au moins 365 jours dans des établissements publics d’enseignement préscolaire et primaire et secondaire relevant du ministère de l’Éducation ».

« En 2023, à compter du 1er septembre, sont liés les enseignants ayant cinq années d’ancienneté ou plus, quel que soit le groupe de recrutement, qui au cours des quatre dernières années ont effectué au moins 365 jours dans les établissements publics d’enseignement préscolaire et de l’enseignement fondamental et secondaire sous le ministère de l’Éducation », établit le projet de loi.

Changer le régime d’embauche

En matière d’éducation, les communistes ont également présenté le projet de loi n°978/XIV/3e ayant pour objectif de modifier « le système de recrutement et de mobilité du personnel enseignant de l’enseignement primaire et secondaire ».

Les communistes défendent que « l’entrée dans la carrière se fait en comblant toute vacance ouverte dans une zone pédagogique cadre ou cadre de groupement scolaire ou non groupé ».

« Les enseignants de carrière peuvent soumettre des candidatures pour tous les postes du personnel ouverts au concours, ainsi que ceux qui résultent de la reprise automatique des postes vacants, tableau de regroupement scolaire, écoles non groupées et personnel de zone pédagogique », a proposé le PCP.

Articles récents