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Délai de régularisation par AT (administration fiscale)

La loi n ° 7/2021 du 26 février a renforcé les garanties des contribuables et simplifié les procédures fiscales, ayant modifié la loi fiscale générale, le code de procédure et de procédure fiscales, le régime général des infractions fiscales et d’autres diplômes juridiques.

Après des années de revendications, ce diplôme consacre des changements fondamentaux, à savoir: (i) les «congés fiscaux»; (ii) Modification du régime de responsabilité subsidiaire du comptable agréé; (iii) Amélioration du régime de dispense et d’atténuation des amendes; (iv) la clarification de l’obligation de mettre à disposition les formulaires de déclaration 120 jours à l’avance et (v) la détermination d’un délai de 60 jours dans lequel l’administration fiscale doit procéder au rétablissement de la légalité.

La mise en place d’un délai de 60 jours pour l’administration fiscale pour régulariser la situation d’illégalité a renforcé la simplification effective du processus fiscal, qui, à son tour, matérialise les garanties des contribuables.

Le droit fiscal est soumis à de fortes tensions car les contribuables, bien qu’ils acceptent l’objectif de la taxe, ne veulent pas payer plus qu’ils ne le devraient. En cas d’illégalité sur la liquidation de la taxe, soit parce que certaines dépenses qui auraient dû être prises en compte n’ont pas été prises en compte, soit parce que le taux d’imposition à percevoir est discriminatoire par rapport à d’autres types d’assujettis dans cette relation matérielle controversée, le la réalité est qu’il constitue un acte absolument dommageable, qui porte atteinte à la capacité de payer des contribuables et, par conséquent, qui va à l’encontre de toutes les garanties découlant de ce droit fondamental.

Le principe d’accès à la justice fiscale consacré à l’article 8 de la loi fiscale générale garantit l’accès à la justice pour une protection pleine et effective de tous les droits ou intérêts légalement protégés. Ainsi, tous les actes en matière fiscale qui portent atteinte à des droits ou intérêts légalement protégés sont susceptibles de contestation ou d’appel selon les termes de la loi. Les actes considérés comme préjudiciables sont décrits de manière non exhaustive au paragraphe 2 de l’article 95 de la loi fiscale générale.

Le rejet, exprès ou tacite, total ou partiel, des réclamations, des recours ou des demandes de révision ou de réforme de la liquidation, est effectivement un acte préjudiciable, juridiquement protégé et, par conséquent, l’accès à la justice doit être autorisé.

De la lecture conjointe des paragraphes 1 et 2 du nouvel article 100 de la loi fiscale générale, il apparaît que l’administration fiscale est tenue, en cas de fond total ou partiel de réclamations ou de recours administratifs, ou de poursuites judiciaires en faveur de l’assujetti, à la reconstitution complète de la situation qui aurait existé si l’illégalité n’avait pas été commise, y compris le paiement d’intérêts d’indemnité, étant certain que dans la procédure fiscale, celle-ci doit être exécutée dans les 60 jours, après quoi l’indemnité l’intérêt commence à compter.

On peut également lire, dans le nouvel article 61 du code de procédure et de procédure fiscale, que «le paiement des intérêts indemnitaires n’est pas soumis à une impulsion procédurale de l’initiative du contribuable».

Bref, ces évolutions ont renforcé les garanties des contribuables, fixant un délai leur permettant de réagir immédiatement à l’illégalité commise par les services financiers (locaux, centraux ou régionaux) et qui est imposée par le succès, total ou partiel, des réclamations. ou des recours administratifs, ou des poursuites judiciaires en faveur de l’assujetti, après le délai de 60 jours prévu dans les conditions précitées.

Par le Dr Eduardo Serra Jorge
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Dr Eduardo Serra Jorge est membre fondateur, associé principal et PDG du cabinet d’avocats Eduardo Serra Jorge & Maria José Garcia – Sociedade de Advogados, RL, créée en 1987.
Dans sa chronique, il aborde les questions juridiques concernant les résidents étrangers au Portugal.
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