«Les véhicules pleins (avec quatre et cinq soldats) et les rassemblements dans les lieux où de telles opérations sont menées augmentent considérablement le risque de contagion», a souligné l’ASPIG / GNR, faisant référence aux soi-disant «opérations STOP», menées dans le Dans le cadre de l’inspection des mesures de séquestration générale en raison du covid-19, elles sont assurées par des militaires des postes et détachements qui, «dans certains cas, doivent parcourir des distances supérieures à 80 kilomètres».
Pour l’association, qui représente les militaires de la Garde nationale républicaine (GNR), il est urgent de « repenser l’utilité » de la fréquence de ces opérations, « à un moment où la pandémie provoque un nombre inimaginable de décès, d’hospitalisations et de contagions ».
«En pleine pandémie et avec le nombre croissant de cas de maladie à covid-19, survenus ces derniers jours, le véritable objectif des opérations STOP successives, sur la route, est-il remis en cause? Bien ??? », a écrit l’ASPIG / GNR, dans un communiqué qui a mis en évidence la« situation grave »de risque dans laquelle l’armée fournit le service.
L’association a également défendu qu’il est nécessaire d’équiper tous les véhicules de matériel de désinfection des mains et du véhicule lui-même et de distribuer des masques jetables aux militaires, de préférence FP2, au lieu de masques réutilisables.
Applicable à l’ensemble du territoire continental, le nouveau confinement général pour tenter d’arrêter le covid-19, dans lequel la règle principale est de rester à la maison, est entré en vigueur le 15, effectif jusqu’à 23h59 le 30 janvier, mais tout au long cette semaine, le gouvernement a avancé, à deux reprises, avec l’aggravation des mesures, notamment la fermeture de tous les établissements d’enseignement depuis vendredi et jusqu’au 5 février.
Dans le cadre des mesures restrictives pour la circulation des personnes, le gouvernement a déterminé le renforcement de l’inspection par les forces de sécurité, y compris l’interdiction de circulation entre les municipalités, qui s’applique à partir de 20h00 le vendredi et jusqu’à 05: 00 le lundi.
La pandémie de covid-19 a provoqué au moins 2 107 903 décès résultant de plus de 98,1 millions de cas d’infection dans le monde, selon un rapport de l’agence française AFP.
Au Portugal, 10 194 personnes sont décédées des suites de 624 469 cas d’infection confirmés, selon le dernier bulletin de la direction générale de la santé.
La maladie est transmise par un nouveau coronavirus détecté fin décembre 2019 à Wuhan, une ville du centre de la Chine.
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