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Costa appelle à un débat ouvert et approfondi sur le plan ferroviaire national

António Costa s’exprimait à la fin de la séance de présentation du Plan ferroviaire national, au Laboratoire national de génie civil (LNEC), à Lisbonne, après l’intervention du ministre des Infrastructures et du Logement, Pedro Nuno Santos.

Une séance à laquelle le Premier ministre est arrivé avec un certain retard, déjà alors qu’elle se déroulait, après avoir été dans un long Conseil des ministres, qui a duré jusqu’en début d’après-midi.

Dans son allocution, il a même fait une référence générique au débat que le Plan National Ferroviaire suscite aujourd’hui au sein du Gouvernement lui-même, soulignant alors que cette proposition est loin d’être close.

« Aujourd’hui encore, en Conseil des ministres, nous avons entendu plusieurs opinions sur ce plan spécifique : il y avait un dicton qui disait qu’il manquait quelque chose ; qui a dit qu’il y avait trop de solutions ici; J’ai moi-même mes propres idées à ce sujet, et nous en avons tous. C’est normal et sain et, comme vous le savez, tout ce qui est infrastructure de transport suscite une étrange passion », a-t-il observé.

Mais António Costa est allé un peu plus loin lorsqu’il a mentionné les données suivantes : « Le plan reviendra au Conseil des ministres — et j’espère qu’il y aura une bonne entente ».

Du point de vue du Premier ministre, au Portugal, il y a vraiment peu de choses qui suscitent autant de passion que les infrastructures de transport.

« Malheureusement, parfois la passion est telle qu’elle devient sans conséquence. C’est tellement platonique, tellement platonique qu’on attend des décennies sa consommation. Mais il est important que ce débat sur le Plan ferroviaire national se déroule de manière ouverte », a-t-il souligné, dans une allusion indirecte à la question de la localisation du nouvel aéroport de Lisbonne.

Dans son intervention, le chef de file de l’exécutif a voulu mettre en avant la thèse selon laquelle, lorsqu’on parle d’infrastructures de transport, on n’aborde pas seulement la question de la politique des transports, mais « quelque chose qui conditionne la société dans son ensemble, dès l’origine l’aménagement du territoire, la la dynamique de la vie, le développement économique et, en tant que tel, ce n’est pas un sujet exclusif pour les spécialistes des transports ».

« C’est vraiment une question de citoyenneté, d’économie, d’aménagement du territoire et de cause environnementale. Dans cette diversité, il faut réfléchir », a-t-il souligné, avant de juger « décisif » le processus d’appréciation qui aura lieu à l’Assemblée de la République.

« Ce plan transcende de nombreuses législatures de ceux qui sont aujourd’hui les décideurs du pays. Il est essentiel que la décision soit prise le plus largement possible », a-t-il insisté, après avoir abordé l’étape du débat public auquel sera soumis le Plan ferroviaire national.

Pour António Costa, « de la discussion publique, du débat parlementaire, il est essentiel que le pays soit doté d’une matrice, d’un design et que, ensuite, en fonction de l’évolution de la disponibilité et des connaissances du pays, le plan s’adapte tout au long temps dans son exécution ».

« Le plan routier national qui a été approuvé dans les années 1980 n’a pas été mis en œuvre par la suite, ayant subi des modifications. Bon, on ne sait pas ce que seront les trains dans 15 ans, mais il ne fait aucun doute qu’il faut avoir une matrice fixe, stabilisée, sur laquelle il est possible d’évoluer », a-t-il ajouté, dans un discours où il a répété l’idée que les transports publics sont un élément essentiel dans la lutte contre le changement climatique.

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