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Avec des gens de la société civile, des universités et des entreprises, le nouveau gouvernement de Costa « peut être fort », défend Marques Mendes

À une époque où António Costa était déjà nommé par Marcelo Rebelo de Sousa, le processus de sélection de ceux qui intégreront le gouvernement de la prochaine législature commence. Le premier ministre a déjà promis que le prochain exécutif sera composé de moins de ministres (le qualifiant de «force d’intervention“) et pour Luís Marques Mendes, les nouveaux dirigeants pourraient constituer une nouvelle opportunité pour António Costa.

« Si le Premier ministre recrute des personnes de la société civile, des universités et des entreprises, cela peut être un gouvernement fort », a-t-il déclaré ce dimanche dans son espace habituel de commentaires du Jornal da Noite da Sic. « Même au sein du PS. Imaginez François Assise en tant que ministre. Ce serait bon signe. Si, au contraire, c’est un gouvernement fait en circuit fermé, il risque de n’être que brassage et redistribution ».

Cependant, et tout comme Jornal Económico a déjà avancé vendredi dernier, il est prévu que des noms tels que Pedro Nuno Santos, Mariana Vieira da Silva, Fernando Medina et Ana Catarina Mendes réapparaissent dans la prochaine législature, ce qui pour Marques Mendes signifie que Costa a la question de la succession à l’esprit.

« Cela en dit long sur l’inquiétude du Premier ministre quant à sa succession. Ce qui reste à voir, c’est l’utilité qu’aura une telle option pour le pays et pour la gouvernance », a-t-il conclu.

Quant à la majorité absolue obtenue par le PS aux dernières élections législatives, le 30 janvier, le commentateur y voit un signe de stabilité. « Qu’ils appartiennent au PS ou au PSD, je pense que les majorités absolues peuvent être bonnes pour le pays. Ils garantissent stabilité et prévisibilité. Bon pour les gens et les entreprises, qui aiment savoir sur quoi ils comptent », a-t-il déclaré, notant qu’une majorité absolue garantit toujours la responsabilité et la cohérence des politiques « contrairement à l’engin » de la gauche lors de la dernière législature.

Cependant, l’ancien parlementaire reconnaît qu’il y a des risques, évoquant la majorité absolue de Socrate.

« Surtout à cause de la perception du public selon laquelle Socrate était une affaire de police. Les deux dernières années de cavaquismo ont-elles eu des tics d’arrogance ? Bien sûr qu’ils l’ont fait. C’était déjà de nombreuses années de pouvoir », a-t-il rappelé, arguant par contre que « les avantages sont toutefois « plus grands que les risques ».

« Un exemple : la première majorité absolue de Cavaco a été un grand succès. Elle fut d’abord rénovée et renforcée quatre ans plus tard. Ça veut dire que les gens ont aimé. Deuxièmement, c’est avec Cavaco Silva que le Portugal a enregistré la plus grande convergence avec l’UE dans toutes les démocraties (12,6 pp en une seule décennie). Troisièmement, c’est durant cette période que, par exemple, le 14e mois a été créé pour les retraités et retraités. La plus grande réforme structurelle en faveur des retraités », a-t-il rappelé.

Cependant, il précise un point : « tout dépend donc de la manière dont la majorité absolue est gouvernée ».

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