Le président du PS, Carlos César, a déclaré ce mercredi que, même si le bilan de l’action du gouvernement montre que « le choix que les Portugais ont fait » dans les urnes est payant, l’exécutif a besoin de « plus d’attention et de proactivité ».
C’est la deuxième fois, en l’espace d’un mois, que Carlos César laisse un message au gouvernement socialiste.
La première fois, alors qu’António Costa fêtait ses sept ans à la tête des destinées du pays, le président socialiste a demandé « une plus grande rigueur dans la conduite » et « un sens de l’orientation plus affiné ». Maintenant, après la démission du secrétaire d’État au Trésor, suite à l’indemnité controversée de 500 mille euros qu’il avait reçue de la TAP, Carlos César a ressenti le besoin de faire le bilan de l’année au gouvernement, laissant une nouvelle note.
« Après le récit inopportun, et indésirable, du court séjour d’Alexandra Reis au gouvernement, j’ai aussi commencé à réfléchir au bilan de l’action gouvernementale en fin d’année », a commencé par pointer le socialiste, dans une publication réalisée le sa page Facebook.
Certain que « la superficialité de certains, politiquement et partisanement intéressés » se concentrera « dans la comptabilité des incidents », César souligne que, certainement, les Portugais « rendront compte de ce qui compte le plus pour leur vie et pour la vie du Pays » . Et lors de cet exercice, poursuit-il, « ils se souviendront de ce que le gouvernement a déjà fait pour contenir et faire baisser les prix de l’énergie à partir du 1er janvier ; des excellents résultats, validés par les institutions internationales, de notre économie, de la croissance des investissements des entreprises aux exportations, tout en réduisant le déficit et la dette ».
Carlos César loue également « l’augmentation de l’emploi et de sa rémunération moyenne ; la réduction du chômage et du travail précaire ; les diverses et successives mesures gouvernementales de soutien au revenu des individus et des familles, pour atténuer les effets, que presque tout le monde ressent, causés par l’inflation qui nous affecte, ainsi que d’autres pays, en raison de la pandémie et de la guerre ». Et aussi la réduction de « certains impôts », l’expansion des prestations sociales et d’autres mesures prises par le gouvernement.
Le socialiste reconnaît toutefois qu' »il y a beaucoup de personnes en difficulté, beaucoup d’inertie dans le domaine des services locaux de sécurité sociale, une certaine indifférence et de nombreux retards dans d’autres secteurs qui ne se justifient pas et que le gouvernement ne peut ignorer et doit rectifier ». Mais, en fin d’année, et « tout compte fait… le choix que les Portugais ont fait aux dernières élections est payant », lorsqu’ils ont donné au PS la deuxième majorité absolue de son histoire. « Mais plus d’attention et plus de proactivité de la part du gouvernement ne feront que du bien à vous… et à nous tous ! », conclut-il.
