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Vente de barrages sans exonération car non soumis au droit de timbre

« La transaction n’est pas soumise au droit de timbre [IS] car il ne rentre pas dans la prévision normative du budget 27.2 du TGIS [Tabela Geral do Imposto do Selo]», Précise EDP, soulignant que« s’il n’y a pas d’impact, les règles d’exemption ne s’appliqueront pas ».

La compréhension de la société présidée par Miguel Stilwell d’Andrade se retrouve dans les réponses d’EDP aux 17 questions du bloc de gauche et dans d’autres approuvées par la commission parlementaire de l’environnement, sur un total de 21, sur l’activité de vente de la concession de six barrages dans le Douro.

Dans le document auquel Lusa avait accès, EDP déclare que «le droit de timbre prévu à l’article 27.2 du TGIS n’a pas été payé. [subconcessões e trespasses de concessões feitos pelo Estado, pelas Regiões Autónomas ou pelas autarquias locais, para exploração de empresas ou de serviços de qualquer natureza, tenha ou não principiado a exploração sobre o seu valor], applicable au transfert de concessions d’État, dans la mesure où l’opération ne s’est pas traduite par un transfert ou une vente d’actifs, mais plutôt par la vente de l’intégralité du capital social d’une société (Camirengia) »- dans un processus de scission.

Pour l’électricité, ni le transfert de participations à la société résultant de la scission (Camirengia, qui sera plus tard vendue à Águas Depths du consortium dirigé par Engie) ne serait soumis à la taxe susmentionnée.

«Cependant, même si l’on pouvait faire valoir, par hypothèse, que le transfert des participations de la société résultant de la scission équivaut, sur le fond, à un transfert (ou transition) de la concession d’origine d’EDP Produção, la conclusion de ne pas être soumis à la Tax do Selo prévaudrait toujours de quelque manière que ce soit », soutient EDP.

La société souligne que le budget 27.2 se réfère uniquement au transfert de concessions faites par l’État qui ont pour objet des activités ou l’exploration d’entreprises («concessions dites translatives») et non à l’usage privé des ressources ou à l’usage privé des infrastructures tel quel. le cas des concessions d’utilisation de l’eau («concessions dites constitutives»).

Le ministre des Finances et le directeur général de l’Autorité fiscale et douanière (AT) ont déjà déclaré, entre-temps, au parlement, qu’AT recueille des informations sur la vente de la concession des six barrages par EDP à Engie pour 2,2 milliards d’euros et que le Mouvement Terras de Miranda et plusieurs députés ont estimé que cela aurait dû se traduire par le versement de 110 millions d’euros en IS.

Dans les réponses aux questions posées par les députés, a demandé s’il était en mesure de garantir qu’EDP ne bénéficie pas dans ce domaine de la modification de l’article 60 du statut des avantages fiscaux réalisée par le biais du budget de l’État pour 2020 (OE2020), il souligne que «le nouveau libellé» de cet article «était absolument indifférent à EDP».

Toujours sur le plan fiscal, il a déclaré n’avoir fait aucune communication préalable à l’AT ni aucune demande d’informations contraignantes et que ni le ministère de l’Environnement ni aucun autre organe de l’État n’ont interrogé EDP sur la nécessité de payer le SI dans le cadre de cette action. vendre.

Parmi les 21 questions, il y en a plusieurs qui portent sur l’équilibre économico-financier et l’évaluation des concessions des barrages et une sur si dans les contacts avec le gouvernement en vue d’obtenir l’autorisation pour cette entreprise, il y en avait une avec le Ministère des finances.

Dans la réponse, EDP déclare qu ‘«il n’a pas contacté ni discuté de la transaction avec le ministère des Finances», puisque l’opération ne dépendait d’aucune autorisation du ministère sous la supervision de João Leão, mais il a dit qu’il savait que le L’Agence portugaise de l’environnement (APA) a renvoyé à ce ministère une série de questions de nature économique et financière qui ont été renvoyées à Parpública.

« Dans ce contexte, sur recommandation de l’APA, une réunion a été prévue entre EDP et Parpública, au cours de laquelle EDP a présenté la transaction et la justification économique du conseil », précise-t-il.

Parmi les informations déjà envoyées au parlement, il y a la réponse de Parpública à cette demande de soutien, dans laquelle cette entité doit être incapable de commenter, car «elle n’a pas donné suite ou n’a eu aucune intervention, car elle n’avait pas à avoir (…) dans tout aspect lié à l’opération en question », et exprime« ne pas connaître du tout les informations relatives à l’opération en question », il conclut donc que,« en raison de sa grande complexité sectorielle, l’analyse de l’opération ne semble pas possible ni est-ce »dans sa« sphère de connaissance ».

LT / JF // CSJ

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