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PR affirme que 2024 est l’année du «grand test» pour le débarquement de l’économie portugaise

Le président de la République prévoyait aujourd’hui que 2024 sera l’année du «grand test» pour le débarquement de l’économie portugaise, au vu des prévisions de la Commission européenne (CE), qui a revu à la baisse la croissance économique attendue pour le Portugal cette année.

«Pour l’année à venir, il est évident que l’injection de nombreux fonds communautaires a un effet sur tout, sur le produit intérieur brut (PIB), sur l’emploi et, d’autre part, elle donne un souffle au déficit. En 2023, la même chose, plus ou moins. Le grand test aura lieu à partir de 2024, comment atterrirons-nous », a déclaré Marcelo Rebelo de Sousa.

«Nous allons atterrir en douceur pour revenir à 2,5% en 2025 et 2026, ou nous sommes un peu au-dessus, en utilisant mieux les fonds européens et en faisant avancer l’économie. Telle est la grande question. Nous attendrons ce moment. Jusque-là, c’est ça. Montant jusqu’en 2022, maintenant un niveau proche en 2023 puis atterrissant après 2024 », a-t-il renforcé.

Selon le président de la République, qui s’adressait aux journalistes en marge de l’inauguration des Ateliers de créativité de l’Himalaya, créés dans l’ancien lycée d’Arcos de Valdevez, dans le quartier de Viana do Castelo, dans un investissement d’environ 1,8 millions d’euros, la CE «a des prévisions pour cette année moins favorables que les prévisions officielles portugaises et, pour l’année prochaine, plus favorables que les prévisions officielles portugaises».

«Bien que dans certains cas, il existe de petites différences et la différence est plus grande par rapport à la moyenne européenne. Je pense que nous parlons tous, plus ou moins, de la même manière, que cette année, la croissance est autour de 4% et, pour l’année, franchement plus avec l’injection de fonds communautaires et, probablement, pour 2023 la même », Il mentionné.

A propos du déficit, il a ajouté que « les calculs sont très approximatifs » et que « le chômage ne franchit jamais une barrière très contenue ».

«C’est un grand défi. Savoir, avec la fin du «  licenciement  », avec la reprise d’activités comme par exemple l’hôtellerie, la restauration, le commerce et les services si, en fait, là, la transition s’opère au niveau de chômage attendu », A-t-il affirmé.

Dans tous les scénarios, il a ajouté que « les chiffres de la CE, même lorsqu’ils sont légèrement moins favorables cette année que les chiffres portugais indiquent ce qui semble plus ou moins évident ».

« Cette année dépend du second semestre, même s’il existe déjà des indicateurs de hausse en juin », a-t-il noté.

La CE a révisé aujourd’hui à la baisse la croissance économique attendue pour le Portugal cette année, pointant désormais à 3,9%, alors qu’en février elle prévoyait 4,1%, selon les prévisions économiques de printemps publiées aujourd’hui.

En termes trimestriels, Bruxelles signale une reprise du produit intérieur brut (PIB) portugais du deuxième au quatrième trimestre, soit dans la chaîne (respectivement 3,2%, 3,9% et 1,0%), soit par rapport aux mêmes trimestres précédents année (13,5%, 4,0% et 4,9%, respectivement).

En termes annuels, les prévisions de croissance de 3,9% annoncées aujourd’hui par la Commission européenne sont exactement en ligne avec celles de Banco de Portugal (BdP) et celles du Fonds monétaire international (FMI), soit un dixième en dessous de 4,0% attendue par le gouvernement et au-dessus de 3,3% du Conseil des finances publiques (PCP) et 1,7% de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Les prévisions de déficit portugais se dégradent de deux dixièmes, prévoyant un solde négatif des comptes publics de 4,7% cette année, mais celles de la dette publique s’améliorent de trois points de pourcentage, à 127,2%.

Selon les prévisions économiques de printemps publiées aujourd’hui, le déficit portugais sera ainsi deux dixièmes plus élevé que prévu par Bruxelles à l’automne dernier (4,5%), mais la dette publique diminuera de 130,3% du produit intérieur brut (PIB) précédemment attendu pour 127,2%.

Quant au déficit, Bruxelles est plus optimiste que le Fonds monétaire international (FMI) (5,0%) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (6,3%), mais plus pessimiste que le gouvernement (4,5%) et le public Conseil des finances (4,1%).

En ce qui concerne le ratio dette publique / PIB, la Commission européenne a des prévisions plus optimistes que la plupart des institutions, le gouvernement prévoyant 128,0%, le FMI 131,4%, la PCP 131,5% et l’OCDE (139,7%).

Pour 2022, selon les prévisions de printemps publiées aujourd’hui par Bruxelles, le déficit portugais devrait baisser à 3,4% et la dette publique à 122,3% du PIB.

Quant au taux de chômage portugais, les perspectives de Bruxelles se sont améliorées, pointant désormais à 6,8%, alors qu’en novembre de l’année dernière, elle prévoyait 7,7%.

Les prévisions de la Commission publiées aujourd’hui sont les plus optimistes de toutes les principales institutions, car le gouvernement s’attend à un taux de chômage de 7,3% cette année, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque du Portugal (BdP) pointent à 7,7%, le public Le Conseil des finances (PCP) prévoit 8,3% et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 9,5%.

Selon les prévisions du printemps connues aujourd’hui, Bruxelles est toujours confiante sur l’évolution de cet indicateur pour 2022, prévoyant que le taux de chômage tombera à 6,5% l’an prochain, soit deux dixièmes de moins que les prévisions du gouvernement (6, 7%).

ABC (JE) // JPS

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