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PE : le PSD demande au gouvernement de remplacer le « simple papier » envoyé à l’AR et met en garde contre les « tiques majoritaires »

Lors d’une conférence de presse au parlement, à la veille du débat sur le programme de stabilité (PE), le PSD a présenté un projet de résolution avec cette recommandation, qui sera votée à l’issue du débat, mais qui ne demande pas la document à rejeter, contrairement au qui en fait assez.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles le PSD, malgré de nombreuses critiques, ne recommande pas le rejet du programme de stabilité, le coordinateur du PSD au sein de la commission du budget et des finances, Duarte Pacheco, a présenté deux raisons et a refusé d’avancer le vote sur le diplôme Enough. .

« Le PE ne se vote pas, il se discute seulement, il n’est ni approuvé ni rejeté. Ce que nous demandons instamment, c’est que le gouvernement retire le document qu’il a livré et soit en mesure de livrer un véritable programme de stabilité », a-t-il justifié.

En revanche, le député a estimé qu’« il est impossible de faire un bilan politique de quelque chose qui n’existe pas ».

« Le Gouvernement a du temps, nous sommes disponibles pour trouver de la place dans le calendrier budgétaire pour que ce vrai débat ait lieu », a-t-il dit, rappelant que le Conseil des finances publiques et l’UTAO s’étaient également opposés au document.

Egalement présente à la conférence de presse, la vice-présidente du banc PSD Paula Cardoso a prévenu que cette attitude « pourrait être l’un des premiers tics de la majorité ».

« Les tics majoritaires sont des tics dangereux pour ceux qui doivent faire un examen sérieux et véritable des propositions qui sont présentées. Un PE qui n’a pas une seule mesure qui nous fasse grandir et nous éloigner de l’Europe est très compromettant, ou plutôt inexistant », a-t-il critiqué.

Toutefois, la députée a dit qu’elle espérait toujours que c’était le manque de temps « et non la fierté de ceux qui ont déjà une majorité et n’ont pas pris la peine de faire » la justification du document remis à l’AR, appelant à ce que le gouvernement  » soumettre en temps voulu un PE dans les conditions, avec des mesures pour la croissance économique et pour augmenter les revenus des familles ».

La mise à jour des indicateurs macroéconomiques contenus dans le PE 2022-2026 a été avancée, le 25 mars, par le ministre des Finances de l’époque, João Leão, et la CFP a estimé qu’elle n’était pas en mesure de l’évaluer pour « ne pas intégrer la politique mesures à adopter ».

L’Unité technique d’appui budgétaire (UTAO) a défendu que le Programme de stabilité (PE) 2022-2026 ne respecte pas les exigences légales, contrairement à la loi de finances, et « surprend » qu’il ait été livré par un gouvernement qui n’allait pas l’exécuter.

SMA (PE/LT) // JPS

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