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Papier vert. Le gouvernement veut évaluer les mesures pour concentrer le temps de travail dans la semaine

Le gouvernement et les partenaires sociaux devraient envisager des mesures pour concentrer le temps de travail sur la semaine ou réduire les périodes de travail lorsque la productivité augmente, selon la nouvelle version du Livre vert sur l’avenir du travail.

Selon la nouvelle version du document, qui a été soumise au débat public cette semaine, les auteurs soutiennent que le gouvernement devrait « envisager, avec les partenaires sociaux, des horizons permettant une plus grande concentration du temps de travail dans la semaine à l’avenir. , ou sans perte de revenus des travailleurs, la réduction du temps de travail, notamment dans le cadre d’augmentations de productivité, en liaison avec la négociation collective et dans des réalités sectorielles spécifiques ».

C’est l’une des nouvelles pistes de réflexion des politiques publiques, intégrée dans le chapitre sur le temps de travail, la conciliation travail-famille et le droit à la déconnexion.

Le Livre Vert est en consultation publique du 2 au 22 juin et la nouvelle version désormais publiée « intègre les contributions issues de la discussion au siège du CPCS [Comissão Permanente de Concertação Social]», peut-on lire dans le document.

La version finale inclura les contributions de la phase de consultation publique en cours.

Le Livre vert, qui a été présenté par le gouvernement lors de la Concertation sociale fin mars, devrait servir de base à la régulation des questions de travail, comme le travail à distance et le télétravail ou le travail sur les plateformes numériques.

Le 13 mai, la Confédération du commerce et des services du Portugal (CCP) a défendu, dans l’avis qu’elle a rendu sur le Livre vert, qu’il fallait faciliter les restructurations d’entreprises, alléger les limites légales aux résiliations par voie d’accord et étendre les réformes dues à l’attrition rapide à des professions telles que les chauffeurs long-courriers.

Le même jour, la CGTP reprochait au document de ne pas prendre en compte la situation actuelle du travail, de ne pas progresser dans la réglementation du travail et de poursuivre le modèle de déréglementation et de flexibilisation des relations de travail.

La Confédération des entreprises du Portugal (CIP) a souligné que la compensation de l’augmentation des coûts du télétravail doit être définie par accord entre le travailleur et l’employeur.

L’UGT, à son tour, a déclaré que le Livre vert est loin de la réalité du marché du travail portugais, il est trop axé sur les nouvelles réalités et phénomènes, passant par le modèle des bas salaires et de la précarité.

Le Livre Vert a pour coordinateurs scientifiques Teresa Coelho Moreira et Guilherme Dray.

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