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OE2022 : Les propriétaires réclament la fin de la « discrimination » fiscale entre les anciens et les nouveaux contrats de location

Selon la direction de cette association en réponse à Lusa, la réclamation de l’ANP est fondée sur la « discrimination fiscale » qu’un contrat de bail de logement antérieur à 1990 est soumis et soumis à un taux d’IRS autonome de 28% sur les loyers perçus, et un contrat récent, de plus de 20 ans, qui paie 10 % d’impôt.

Prenant pour exemple un revenu de 500 euros par mois (6 000 euros par an), l’ANP souligne que dans le bail antérieur à 1990, « à plus de 30 ans, caution (perpétuelle) » le propriétaire « dans le cas de l’IRS, est soumis à une imposition de 28 % de ce montant, soit 1 680 euros », tandis qu’un contrat plus récent, mais conclu pour une durée de 20 ans, rapporte à l’IRS 600 euros, soit trois fois moins.

Dans ce contexte, l’association présidée par António Frias Marques suggère que « le budget de l’État pour 2022 soit équitablement considéré comme une imposition autonome de 10 % également pour les contrats qui ont déjà une durée de plus de 20 ans ».

En 2019, afin de donner plus de stabilité aux locataires, une législation est entrée en vigueur qui accorde aux propriétaires des taux d’impôt sur le revenu inférieurs (par rapport au taux de 28 %) en fonction de la durée du contrat.

Afin de bénéficier de cette mesure fiscale, le propriétaire doit communiquer à l’administration fiscale l’identification du bail en question, en indiquant la date de début et la durée respective, ainsi que les renouvellements de contrat ultérieurs et la durée respective.

La mesure exige que les propriétaires aient le contrat de location qui justifie le droit au régime et la preuve du respect de la remise de la déclaration de modèle 2 et du paiement respectif du droit de timbre.

A défaut de contrat de bail écrit, le bailleur devra disposer d’un autre document prouvant l’existence du lien juridique du bail et, si le bail est résilié, il faudra être en possession du justificatif correspondant.

Outre la question fiscale, l’ANP défend également que le gouvernement « réévalue » l’intention de reporter la fin de la période transitoire des loyers.

« Retarder la fin de la période transitoire et mettre en œuvre concomitamment l’aide au revenu à accorder aux familles qui ne peuvent se permettre un revenu équitable – l’équivalent de 6,7% de la valeur nette d’inventaire imposable du bien dont elles jouissent – représente l’impossibilité de réhabiliter les bâtiments et perpétue une situation d’injustice sociale qui a conduit à la misère de nombreuses personnes âgées propriétaires de biens urbains », affirme l’ANP, pour qui le gouvernement devrait réévaluer cette intention.

LT // JNM

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