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Nouvelles règles de télétravail édictées par le Président de la République

« En espérant qu’à l’avenir, des questions comme celle-ci seront examinées dans l’Accord social et en attirant l’attention sur le fait que la loi entre dans les détails de réglementation d’application complexe, compte tenu du contexte et de l’urgence de cette discipline législative, le Président de la République a promulgué le décret de l’Assemblée de la République qui modifie le régime du télétravail », peut-on lire dans une note publiée sur le site internet de la Présidence de la République.

Le décret a été envoyé cet après-midi du parlement à la présidence de la République, alors que Lusa avançait.

Le diplôme, qui sera publié au Diário da República, prévoit l’entrée en vigueur des nouvelles règles « le premier jour du mois suivant leur publication ».

Parmi les changements prévus figure l’extension du télétravail aux parents ayant des enfants jusqu’à l’âge de huit ans (contre trois ans actuellement), sans qu’il soit nécessaire d’avoir un accord avec l’employeur, à condition qu’il soit effectué par les deux parents.

La mesure couvre également les familles monoparentales ou les cas dans lesquels « un seul des parents, manifestement, remplit les conditions pour l’exercice de l’activité en régime de télétravail ».

Cette mesure exclut toutefois les travailleurs des micro-entreprises, c’est-à-dire les entreprises de moins de dix salariés.

Les travailleurs n’ayant pas le statut d’aidant proche ont également droit au télétravail, pour une durée maximale de quatre années consécutives ou interpolées, mais l’employeur peut refuser la demande, invoquant des « exigences impressionnantes » de fonctionnement de l’entreprise.

Cependant, le télétravail reste, dans la plupart des cas, dépendant de l’accord entre le travailleur et l’employeur.

Une autre nouveauté est l’application du principe de traitement plus favorable au régime de télétravail, ce qui signifie que les normes du contrat de travail ne peuvent être supprimées que par un instrument de réglementation collective du travail qui prévoit un sens plus favorable aux travailleurs.

Les nouvelles règles imposent également aux entreprises de payer aux travailleurs des dépenses supplémentaires liées au télétravail, telles que les coûts d’énergie et d’Internet.

Ces dépenses payées par l’employeur au travailleur pour défrayer les dépenses inhérentes au télétravail sont considérées, fiscalement, comme des coûts pour les entreprises.

Les changements au télétravail ont été approuvés au parlement lors d’un vote global final le 5 novembre, avec les votes favorables du PS, BE, PAN et des députés non-inscrits Cristina Rodrigues et Joacine Katar Moreira et avec l’abstention du PSD.

Le PCP, le CDS, l’Initiative libérale et Chega ont voté contre le document final qui intègre les remaniements au télétravail qui ont été proposés par les différents partis.

DF // EA

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