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Nombre de participations au Conseil pour la prévention de la corruption avec une légère diminution

Le Conseil de prévention de la corruption (CPC) a reçu 763 communications des tribunaux l’année dernière, une légère baisse par rapport à 2019, dont 738 sur les procédures pénales, indique un rapport annuel publié aujourd’hui.

Parmi les 738 communications des tribunaux en 2020, plus de la moitié (427) concernent la corruption, soit 32,1% et les détournements de fonds (22,9%), suivis par les abus de pouvoir (82) et la participation économique aux entreprises (70).

Selon le bilan du CPC, les 738 communications judiciaires correspondent à 396 ordonnances de dépôt, 240 enquêtes et 102 décisions fondées sur «des éléments indiquant ou prouvant la survenance de délits dans des entités et organismes publics».

Le Conseil conclut que l’archivage d’une grande partie des enquêtes du parquet est «dû à l’absence de preuves ou de preuves» et à des difficultés dans la conduite de l’enquête pénale pour recueillir des preuves et des preuves dans ces délits économiques et financiers.

Le rapport souligne que le domaine de l’administration locale est, une fois de plus, celui qui apparaît le plus représenté, étant associé à plus de la moitié (382 cas – 51,8%) des rapports judiciaires, avec un accent particulier sur les municipalités, qui totalisent 239 les communications.

Vient ensuite la zone Administration centrale, qui représente environ 1/4 des communications (187 cas – 25,3%).

Dans ce domaine, se distinguent les communications impliquant les forces et services de sécurité (54 communications), les entités opérant dans les domaines de l’éducation (28) et de la santé (25).

Le rapport en déduit qu ‘«une fois de plus, les entités ayant les types de fonctions les plus représentés semblent être particulièrement exposées à la possibilité d’actes de corruption, de détournement de fonds et d’autres actes illicites connexes».

Les comtés qui ont présenté ces communications sont situés essentiellement sur la côte, avec 293 d’entre eux de la région Nord (au-dessus du fleuve Douro), 325 de la région Centre (entre Doutro et Tejo), 55 de la région Sud (sous le Tage) et 65 des régions autonomes des Açores (57) et de Madère (huit).

Les principaux domaines de l’administration publique dans lesquels les 102 communications judiciaires ont eu lieu étaient le processus décisionnel administratif, la gestion des ressources, l’exercice des fonctions publiques déléguées, la gestion des domaines de la trésorerie et de la comptabilité, la gestion des systèmes informatiques, l’exercice des fonctions publiques en plus des autres fonctions, des marchés publics et également des domaines de l’octroi des avantages et du soutien financier.

Le CPC avertit que «seuls 68 avaient des plans pour prévenir les risques de corruption et les infractions connexes, dont 42 préparaient et soumettaient» des rapports d’exécution.

Le CPC soutient qu’il est toujours nécessaire que les entités du secteur public renforcent l’adoption des recommandations du Conseil sur les plans de prévention des risques de corruption et des infractions connexes et pour la gestion des conflits d’intérêts, en conjonction avec d’autres instruments de promotion éthique et intégrité.

Sur les 102 communications des principaux domaines de l’administration publique, 88 étaient des ordonnances de poursuites, trois ordonnances de suspension provisoire de la procédure, 10 condamnations et un acquittement.

En ce qui concerne les dépôts, il est important de souligner la tendance à être principalement associée à la corruption (145 communications), aux détournements de fonds et détournements de fonds dans l’utilisation (100 communications), aux abus de pouvoir (62), à la participation économique aux affaires (42) et à la prévarication (33 ).

En ce qui concerne l’ouverture d’enquêtes en 2020, la plus grande expression de rapports ou d’actualités de crime est la corruption (73 communications), le détournement de fonds (36), la participation économique aux affaires (22), l’abus de pouvoir (17) et la prévarication (12).

Le Conseil de prévention de la corruption a également reçu 25 rapports d’audit, à savoir de l’Inspection générale des activités culturelles (17 communications), de l’Inspection générale des services de justice (6), de l’Inspection générale des finances (un) et de l’État major les forces armées (un).

Le CPC a conclu que ces rapports d’audit recommandent l’approfondissement et la mise à jour des plans de prévention des risques existants pour les 20 entités qui en disposent, et la nécessité de leur élaboration et adoption par rapport à cinq entités: trois de la zone Culture, une de la zone de la Justice et un de l’ère de la Défense.

Le CPC est une entité administrative indépendante qui travaille avec la Cour des comptes et développe une activité nationale dans le domaine de la prévention de la corruption et des infractions connexes.

CC // SB

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