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Le secrétaire d’État à l’environnement veut des activités économiques avec de meilleures pratiques environnementales

« En ce qui concerne les services essentiels de l’environnement, nous ne pouvons pas continuer à voir ce service comme un coût qui devrait être réduit à tout prix », a déclaré le secrétaire d’État à l’environnement, soulignant que le pays ne peut « courir le risque de inaction « .

À Óbidos, où elle a présidé la session de consignation du contrat de dragage pour la zone supérieure de la lagune d’Óbidos, Inês dos Santos Costa a défendu que la protection des ressources «ne se limite pas au nettoyage des rivières et des ruisseaux ou au dragage», sinon plus tard on agit, par exemple, «dans les mauvais branchements, pour garantir le raccordement des habitations aux réseaux d’assainissement».

Ou, a-t-il ajouté, « si les connexions industrielles ne sont pas correctement planifiées pour garantir la résilience des systèmes, s’il n’y a pas de souci à faire en sorte que les activités économiques de leurs territoires suivent et investissent dans les meilleures pratiques environnementales ».

Soulignant qu’on ne peut pas être « plus actif » avec certaines activités « et plus facilitant avec d’autres », le secrétaire d’État a défendu que « toutes les activités doivent garder à l’esprit leur responsabilité » en matière d’environnement.

Toujours selon Inês dos Santos Costa, le gouvernement continuera à «travailler activement» dans le secteur de l’environnement, notamment en ce qui concerne la protection du littoral, zone à laquelle «140 millions d’euros de POSEUR sont destinés. [Programa Operacional Sustentabilidade e Eficiência no Uso de Recursos]»Dont« 115 millions sont déjà approuvés ».

Parmi les investissements approuvés figure la deuxième phase du dragage de la zone supérieure de Lagoa de Óbidos, un projet consigné aujourd’hui avec le consortium Alexandre Barbosa Borges, SA / Vinci- Construction Maritime et Fluvial, FR, et qui vise le dragage de 875000 mètres cubes de sable, le long de 4 000 mètres de canaux et 27 hectares de bassins dans cet écosystème.

«C’est le plus gros investissement de l’Agence portugaise de l’environnement [APA] prévue pour cette année », a déclaré la vice-présidente de cette organisation, Pimenta Machado, lors de la présentation du contrat, qui s’est tenue au parc technologique d’Óbidos.

L’intervention comprend également le dépôt (de sable) en mer, au sud, depuis la falaise de Gronho, par «  arc-en-ciel  », le transport par tuyauterie flottante, à l’aide de stations de pompage intermédiaires («  boosters  ») et l’environnement valorisation d’une superficie de 78 hectares en amont de l’embouchure de la rivière Real, à savoir l’éradication de la végétation adventice et la plantation d’espèces végétales indigènes, selon un communiqué de l’APA.

Les travaux ont un coût de 14 683 361,85 euros, financé à 85% par POSEUR et à 15% par le Fonds pour l’Environnement.

La durée totale d’exécution des travaux est de 18 mois et la durée d’exécution du dragage est de 12 mois.

L’intervention complète la première phase de dragage, réalisée en 2015, lorsque 716 mille mètres cubes de sable ont été retirés du lagon, pour lutter contre l’envasement qui ferme périodiquement le chenal de connexion à la mer (le soi-disant «  ouvert  »), mettant en péril la subsistance des bivalves et l’activité économique d’une centaine de pêcheurs et cueilleurs de coquillages dans les communes de Caldas da Rainha et Óbidos, dans le district de Leiria.

Le retard entre la fin de la première phase et le début de la deuxième phase de dragage a conduit aujourd’hui le maire d’Óbidos, Humberto Marques, à mettre en garde contre le fait que «une partie des canaux sont déjà […] complètement obstruée », soulignant la nécessité de maintenir« un dragage permanent, pour s’assurer que l’efficacité de l’intervention n’est pas perdue ».

Le maire a également appelé le gouvernement à assurer «un soutien aux pêcheurs et cueilleurs de coquillages» si, lors du dragage, «il y a une diminution de la qualité de l’eau» qui met en péril les activités de pêche.

La lagune d’Óbidos est le système de lagunes côtières le plus étendu de la côte portugaise, avec une superficie de 6,9 ​​kilomètres carrés qui composent la frontière terrestre avec la municipalité de Caldas da Rainha au nord (paroisses de Foz do Arelho et Nadadouro) et avec la commune d’Óbidos au sud (paroisses de Vau et Santa Maria).

DA // VAM

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