Dans un communiqué publié aujourd’hui, ERSE – Entidade Reguladora dos Serviços Energéticos a déclaré que «pour les clients qui restent sur le marché réglementé (qui représentent 6,7% de la consommation totale et 941 000 clients, à la fin octobre 2022), ou qui, étant sur le marché libre, ont opté pour un tarif équivalent, la variation annuelle moyenne des tarifs transitoires de Vente aux Clients Finals en Normale Basse Tension (BTN) est de 3,3% ».
D’autre part, la « variation annuelle présentée est liée au prix moyen de l’année 2022, qui inclut les mises à jour à la hausse du tarif de l’énergie en avril et octobre 2022, ainsi que la fixation tarifaire exceptionnelle en juillet 2022 », et , « à la suite de ces changements, dans une perspective mensuelle, en janvier 2023, les clients BTN sur le marché réglementé enregistreront une augmentation moyenne de 1,6% par rapport aux prix en vigueur en décembre 2022 ».
Dans le même communiqué, l’ERSE a expliqué que « cette hausse tarifaire, supérieure à celle annoncée en octobre, est due à un excédent de production à régime spécial (PRE), à restituer aux consommateurs, inférieur à celui initialement prévu ».
Ainsi, a-t-il souligné, « puisque la différence des coûts de production sous le régime spécial dépend de la différence entre les prix garantis pour la production sous le régime spécial et les prix de l’énergie observés sur le marché de gros, la baisse observée des prix de l’énergie sur les marchés de gros, en octobre et novembre, signifie que les valeurs du supplément PRE à restituer aux consommateurs sont nettement inférieures aux valeurs prévues dans la proposition tarifaire du 15 octobre ».
Selon les données publiées par l’ERSE, avec cette augmentation, la facture mensuelle moyenne, à partir de janvier 2023, pour un couple sans enfant (puissance 3,45 kVA, consommation 1 900 kWh/an) augmente de 0,54 euros et pour un couple avec deux enfants (puissance 6,9 kVA, consommation 5 000 kWh/an) coûte 1,41 euros.
En revanche, « en 2023, les tarifs d’accès au réseau connaîtront des baisses importantes, leur valeur devenant négative pour les consommateurs à tous les niveaux de tension ».
Ainsi, « au vu du niveau de prix observé sur le marché en 2022, cette baisse du tarif d’accès au réseau contribue à une baisse d’environ -30% de la facture finale des consommateurs industriels et d’environ -55%, de la facture finale des consommateurs domestiques, atténuant ainsi la pression des augmentations du marché de gros sur les prix finaux payés par les clients, tant sur le marché réglementé que sur le marché libéralisé ».
Selon l’ERSE, « en plus, la pérennité économique du SEN est garantie [sistema elétrico nacional]réduisant significativement la valeur de la dette tarifaire de 830 millions d’euros, à un montant, à fin 2023, de 878,9 millions d’euros ».
ALYN // EA
