1-1-e1669908198824-png

Le président de la République demande un contrôle accru de la légalité des marchés publics

Le président de la République a justifié aujourd'hui son veto au décret parlementaire de révision de la contraction publique par l'exigence d'un contrôle accru de la légalité, en échange d'une plus grande simplification.

Cette position du chef de l'Etat a été transmise dans une lettre adressée à l'Assemblée de la République et publiée sur le site Internet de la Présidence de la République sur Internet.

Le président de la République a rappelé que le régime proposé «vise à apporter une modification importante, à savoir au code des marchés publics et au code de procédure dans les tribunaux administratifs, dans le but de simplifier et de rationaliser les procédures, avec pour objectif central de faciliter la passation de marchés financée par Fonds européens »et« s'ajoutant à celui lié au domaine des incendies de forêt et au secteur agroalimentaire ».

«Il est naturellement compréhensible – et même souhaitable – la nécessité de simplifier et d'améliorer les procédures de passation des marchés publics qui peuvent, strictement, impliquer l'amélioration des conditions de vie des Portugais et permettre une flexibilité dans l'allocation et l'allocation de ces fonds, dans un contexte exceptionnel, comme celui dans lequel nous vivons actuellement, et dans les délais très limités qui seront prévus dans les règlements respectifs », a souligné Marcelo Rebelo de Sousa.

Selon le chef de l'Etat, cette «simplification et amélioration présupposent cependant en contrepartie un souci attentif du contrôle, même a posteriori, de la légalité et de la régularité des contrats, exigée par la transparence administrative».

"Plus précisément, un traitement plus élaboré des effets du contrôle a posteriori de la Cour des comptes sur le contractant et le contractant ainsi que sur la composition et les fonctions de la nouvelle commission indépendante de contrôle et d'inspection", a souligné Rebelo de Sousa.

La version finale du diplôme désormais soumise au veto politique était un texte de remplacement de la Commission parlementaire pour l'économie, l'innovation, les travaux publics et le logement, envoyé au palais de Belém le 20 novembre, après avoir été approuvé lors d'un vote global final à l'Assemblée du République le 16 octobre.

Le diplôme a eu des votes en faveur uniquement du PS et s'est abstenu du PSD, ayant été rejeté par les bancs parlementaires restants.

Le gouvernement a estimé que cette législation de révision des marchés publics était essentielle pour rationaliser le processus de mise en œuvre des fonds communautaires, à savoir les fonds du cadre financier pluriannuel (2021/2027) et le fonds de relance de l'Union européenne pour faire face à la crise actuelle – des programmes qui impliquent dans les prochaines années environ 57 milliards d'euros.

PMF // LFS

Articles récents