1-1-e1669908198824-png

Le livre vert sur l’avenir du travail en audience publique aujourd’hui au parlement

La présentation aux députés du document sera faite par les coordinateurs scientifiques du Livre vert, Teresa Coelho Moreira et Guilherme Dray, suivie des interventions des partenaires sociaux et du gouvernement qui répondront ensuite aux questions des groupes parlementaires.

Le livre vert, qui a été présenté par le gouvernement lors du concert social de fin mars, servira de base à la réglementation des questions du travail, telles que le télétravail et le télétravail ou le travail sur les plateformes numériques.

Les auteurs soutiennent que les situations dans lesquelles le travailleur peut opter pour le télétravail, indépendamment de l’accord avec l’employeur, devraient être étendues, en maintenant l’accord entre l’employeur et le travailleur comme principe de base.

Cette mesure devrait prendre en compte, en particulier, les situations «dans le cadre de la promotion de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale» et «dans le cas d’un travailleur handicapé ou incapable», peut-on lire dans le document.

Il faut également s’assurer, selon le Livre vert, qu ‘«il n’y a pas d’augmentation des coûts pour les travailleurs» dans le télétravail, une question également débattue au parlement, avec plusieurs propositions déjà soumises par les parties.

Le livre vert propose également un pari «sur des modèles hybrides de travail en face à face et à distance en vue d’équilibrer la promotion des opportunités et l’atténuation des risques de cette modalité».

Il est également préconisé «d’effectuer et de réglementer le droit de déconnexion ou de déconnexion professionnelle des télétravailleurs», ainsi que de «mettre en œuvre des instruments garantissant que le télétravail ne pénalise pas spécialement les femmes et n’aggrave pas les asymétries dans la répartition du travail non rémunéré, ni compromettre l’égalité des sexes sur le marché du travail ».

Le régime du télétravail devrait être appliqué à l’administration publique, et son potentiel devrait être utilisé pour «la création d’emplois en dehors des grands centres urbains, en particulier dans les régions à moindre densité de population», se réfèrent les auteurs.

Quant à la régulation du travail sur les plateformes numériques, comme Uber ou Glovo, les auteurs proposent qu’une «présomption de travail soit créée pour ces travailleurs» et aussi «un système contributif et fiscal adapté à cette nouvelle réalité».

«Adapter le système de sécurité sociale aux nouvelles formes de travail» est une autre des grandes lignes de réflexion prévues dans le livre vert.

Les auteurs soulignent que le fait que «le prestataire de services utilise ses propres outils de travail, ainsi que le fait qu’il soit dispensé de remplir des obligations de ponctualité, de ponctualité et de non-concurrence, n’est pas incompatible avec l’existence d’une relation de travail dépendant entre le fournisseur et la plate-forme numérique ».

Dans le cadre de l’inspection, il est important «d’améliorer le régime juridique en ce qui concerne les instruments que l’Inspection du travail peut utiliser, sous différents aspects, en particulier dans le cadre des` `nouvelles  » formes de travail, telles que le télétravail ou le travail sur les plates-formes ».

Le document souligne qu’il est également nécessaire d’étendre la portée de la négociation collective à de nouvelles catégories de travailleurs, y compris les travailleurs externalisés et les travailleurs indépendants économiquement dépendants.

«Positionner le Portugal comme pays d’excellence pour attirer les nomades numériques» est une autre des propositions du Livre vert, qui suggère la création «d’un cadre fiscal spécifique et d’un système d’accès à la protection sociale pour une meilleure intégration» de ces travailleurs.

La présentation d’une version du document pour consultation publique et discussion dans le dialogue social était initialement prévue pour novembre 2020.

DF // MSF

Articles récents