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Le gouvernement nie que le gouvernement central soit le principal bénéficiaire de 14 milliards de PRR

Le gouvernement a rejeté ce mercredi que l’administration centrale est le principal bénéficiaire des 14 milliards d’euros auxquels le Portugal aura droit dans le cadre du plan de relance et de résilience (PRR). Le ministre du Plan, Nelson de Souza, a garanti que les fonds prévus pour le PRR seraient distribués en tranches identiques, d’environ 30%, par les entreprises, les communes et les services administratifs de l’Etat.

«Le PRR est distribué dans le monde presque à parts égales. Un tiers va aux entreprises et institutions technologiques. Un autre tiers pour les communes et le tiers secteur, et un autre tiers pour l’administration centrale. Par conséquent, il n’est pas vrai que l’administration centrale soit pratiquement le seul bénéficiaire du PRR », a déclaré le ministre, lors d’une audition à la commission de l’économie, de l’innovation, des travaux publics et du logement, au Parlement.

Selon Nelson de Souza, le PRR étant un «programme central c’est-à-dire qu’il y a souvent une coordination centralisée», comme c’est le cas pour les investissements dans le domaine de la santé et du logement. «Mais sur le terrain, ceux qui vont les exécuter et bénéficier de leur financement sont les agents qui sont sur le terrain. Il ne pouvait en être autrement, car sinon le PRR serait voué à l’échec », a-t-il justifié.

Les entreprises auront «un poids proche de 5 milliards d’euros», ce qui correspond à environ 30% de la valeur totale du PRR. Nelson de Souza a souligné que ce poids de 30% des entreprises dans le PRR n’a pas encore la possibilité de se servir des 2,3 milliards d’euros de prêts, auxquels le Portugal a droit, mais qui ne sont pas encore inscrits dans le PRR portugais et que le Portugal peut réclamer jusqu’en 2023.

En comparaison avec le PRR espagnol, le ministre du Plan affirme que le plan «équivaut à 30% du PRR portugais pour le soutien aux entreprises». En effet, selon le responsable du gouvernement, la version publiée du PRR espagnol (qui n’a pas encore été livrée à Bruxelles) a prévu une composante de soutien direct aux entreprises de 23%, auquel s’ajoutent 7% de soutien aux et les infrastructures technologiques, y compris le soutien dans le domaine de la santé.

Les communes et le tiers secteur (comme les crèches et les maisons de retraite médicalisées) devraient réaliser des projets et des investissements correspondant à 5,5 milliards d’euros du PRR national total. « En d’autres termes, 33% du PRR est potentiellement réalisé par les communes ou par le tiers secteur », a-t-il souligné.

« Pour l’administration centrale, en tant que bénéficiaire direct et exécuteur testamentaire, il en reste 29% », a-t-il ajouté.

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