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Le gouvernement décide de la collecte des "ferrailles" dans la baie de Luanda

Le capitaine du port de Luanda, Baptista Vunge André, a déclaré à Lusa que plusieurs demandes d'entreprises intéressées à participer au processus sont en cours de transmission à l'Institut maritime et portuaire d'Angola.

Selon Baptista Vunge André, le projet est à l'étude pour être mis en pratique, et l'heure de début et de fin de l'opération doit être déterminée après la signature du contrat de prestation de services pour l'entreprise qui remporte l'appel d'offres.

Le processus découle d'une orientation, en septembre dernier, du ministère des Transports, qui se concentre sur les déchets ferreux et non ferreux exposés, en mettant l'accent sur les déchets dangereux, comme l'amiante, une substance qui détruit la couche d'ozone.

A cet effet, une commission multisectorielle a été créée, constituée par les Ministères des transports, de l'industrie, de la culture, du tourisme et de l'environnement, le port de Luanda, entre autres, qui sera en charge des hypothèses pour l'accomplissement de cette orientation.

Interrogé sur la destination à donner à la matière collectée, Baptista Vunge André a répondu qu '«elle est présumée être destinée à l'exportation», et il y a aussi une clause qui exige qu'un certain pourcentage soit attribué à la sidérurgie nationale.

Le capitaine du port de Luanda a déclaré qu'il y avait de nombreux navires le long de la baie de Luanda, une situation qui se répète sur toute la côte du pays, qui appartiennent à l'État et sont privés.

Selon le responsable, ces résidus se trouvent dans la mer depuis de nombreuses années, allant des objets de la guerre coloniale, aux débris pétroliers abandonnés, aux navires côtiers, aux navires long-courriers et autres.

Le danger pour la navigation et pour la communauté, l'obstacle à la mise en œuvre des infrastructures industrielles maritimes et touristiques, et la pollution maritime sont quelques-unes des conséquences de la présence de ces «ferrailles» en mer, a souligné Baptista Vunge André.

Les directives du ministère des transports déterminent que la collecte doit être effectuée par des moyens mécaniques dont la manipulation doit empêcher les déchets, les dommages matériels et environnementaux, nécessitant le transport des déchets par voie maritime ou terrestre, avec des moyens appropriés.

«Comme indiqué par l'Instituto Marítimo Portuário Angolano, les déchets doivent être envoyés dans des lieux sûrs, sans conséquences pour l'environnement», lit-on dans le document.

Les entreprises doivent adopter des procédures qui contribuent aux bonnes pratiques dans l'exécution des travaux et disposer des moyens appropriés et en bon état technique pour l'enlèvement, tels que camions, remorqueurs, bateaux et autres moyens auxiliaires.

NME // LFS

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