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Le gouvernement crée une commission pour surveiller la lutte contre le «  harcèlement  » et la «  cyberintimidation  » dans les écoles

Selon une note du ministère de l’Éducation (ME) adressée à l’agence de Lusa, ce comité, à titre permanent, est présidé par la direction générale de l’éducation (DGE) et succède au groupe de travail créé en 2019.

La tutelle a justifié la création de la commission par «l’importance et la nécessité de continuer à investir dans l’éradication de la violence dans le contexte scolaire et en particulier du« harcèlement »et du« cyberharcèlement »».

Cette commission, a-t-il souligné, «concevra des stratégies de prévention et de lutte contre le harcèlement et la« cyberintimidation »et promouvra et surveillera la formation du personnel enseignant et non enseignant dans le domaine du développement des compétences sociales et émotionnelles».

«Promouvoir, accompagner et suivre le Plan de Prévention et de Lutte contre le ‘Bullying’ et ‘Cyberbullying’, surveiller l’existence de situations de violence dans le contexte scolaire, en particulier de ces deux phénomènes, et présenter, à la fin de chaque année scolaire, propositions de performance », sont une autre de ses attributions.

Le ME a souligné que la prévention et la lutte contre la violence dans le contexte scolaire, en particulier le «harcèlement» et la «cyberintimidation», semblent être «essentielles pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) 2016-2030».

Les ODD 2016-2030 «visent à garantir une éducation de qualité, inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, en développant des sociétés pacifiques et inclusives», a-t-il déclaré.

Le ministère dirigé par Tiago Brandão Rodrigues souligne qu’au cours des dernières années, il promeut «des initiatives concrètes de soutien à la communauté éducative» pour «minimiser le phénomène de la violence en milieu scolaire».

Ces mesures, a-t-il souligné, ont été inscrites dans la Stratégie nationale pour l’éducation à la citoyenneté (ENEC) et « ont contribué à matérialiser le profil des élèves après la sortie de l’enseignement obligatoire ».

Parmi les différentes mesures, la tutelle a mis en évidence le plan de prévention et de lutte contre le «harcèlement» et le «cyberharcèlement» dans les écoles, lancé en octobre 2019, dans le cadre du projet «École sans« intimidation »| École sans violence ».

En raison du «conditionnement causé par la pandémie» de covid-19 dans l’exécution de certaines des mesures prévues pour l’année académique 2019/2020, ce projet a été relancé cette année.

SM // HB

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