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Le dossier d’identification compte près de 6000 délinquants sexuels d’enfants

Les données du Ministère de la justice, fournies à l’agence Lusa, indiquent que 5 928 agresseurs condamnés sont inscrits au Registre d’identification criminelle des condamnés pour crimes sexuels contre l’autodétermination sexuelle et la liberté sexuelle des mineurs.

Cette année, et jusqu’au 1er mars, des données sur 31 autres personnes condamnées pour abus sexuel sur enfant ont été inscrites dans le registre. L’année écoulée a été incluse dans le fichier 338 enregistré.

Le casier judiciaire des condamnés pour crimes sexuels a été créé en 2015 et c’est précisément cette année-là que davantage de noms de délinquants mineurs ont été introduits, sur un total de 386.

À ce jour, plus de 300 délinquants sexuels de mineurs ont été inscrits chaque année.

L’enregistrement comprend le nom, l’âge et la résidence des personnes reconnues coupables de crimes sexuels dont la victime est mineure, et cet élément peut être annulé après une période allant de cinq à 20 ans et après l’extinction de la peine.

Le fichier contient également les données des agresseurs condamnés avant même l’entrée en vigueur de la loi, mais dont le crime figure sur leur casier judiciaire.

Le nombre d’enregistrements n’est pas la somme des enregistrements en cours de création, étant donné qu’il y a des enregistrements qui sont annulés pendant la durée légale – 5, 10, 15 ou 20 ans – selon la pénalité appliquée.

Selon la loi, le système d’enregistrement des pièces d’identité criminelles contient des données sur les délinquants pendant cinq ans lorsqu’ils sont condamnés à une amende ou à une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an et pendant 10 ans pour des peines d’emprisonnement de plus d’un an et pas plus de cinq ans.

Les données seront disponibles pendant 15 ans lorsqu’une peine de prison de plus de cinq ans et pas plus de 10 ans est appliquée. Lorsque le condamné est puni d’une peine de plus de 10 ans, ses coordonnées sont inscrites au registre pendant 20 ans.

Le casier judiciaire n’est accessible aux magistrats qu’aux fins de l’enquête pénale, de l’instruction des poursuites pénales, de l’exécution des peines et de la décision d’adoption, de tutelle, de tutelle, d’accueil familial, de parrainage civil, de remise, de garde ou de confiance des enfants ou de réglementation de l’exercice des responsabilités parentales.

Ceux qui coopèrent au niveau international à la prévention et à la répression de la criminalité peuvent également avoir accès à la direction générale des services de réinsertion et de détention et aux commissions de protection de l’enfance et de la jeunesse.

Selon le portail statistique du ministère de la Justice, dont les données les plus récentes datent de 2019, les autorités policières ont enregistré 956 délits cette année-là et 1697 affaires ont été déposées auprès de la police judiciaire pour des soupçons d’abus sexuels sur mineurs.

Sur un total de 332 procès conclus en 2019, 43% se sont terminés par la condamnation avec sursis et 40% par la condamnation des accusés à une peine d’emprisonnement effective.

CC // ZO

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