Le prix du litre de diesel devrait augmenter cette semaine de 13,6 centimes et celui de l’essence de 9,3 centimes, selon les calculs effectués par Lusa à partir des chiffres fournis par le gouvernement pour la réduction du FAI.
Sachant que vendredi, selon le bulletin quotidien de l’ENSE – Entidade Nacional para o Setor Energético, le prix moyen de vente au public (PVP) était de 1,976 euros/litre pour l’essence simple 95, le prix à la pompe va grimper à 2 069 euros et celui du diesel simple dépassera les deux euros (2 026 euros/litre), sachant que vendredi le prix conseillé était de 1,89 euros/litre.
Si l’on considère les données de la Direction générale de l’énergie et de la géologie (DGEG), avec laquelle le gouvernement a travaillé le scénario d’évolution des prix des carburants, le gazole simple montera à 1,973 euros le litre — contre une moyenne de 1,837 euros/litre vendredi .vendredi –, et essence 95 simple à 2 032 euros/litre (1 939 euros le litre vendredi).
Considérant l’évolution des prix des produits pétroliers et des produits raffinés sur les marchés, le Gouvernement a supposé que le prix de vente au public d’un litre de diesel augmenterait de 16 cents et celui de l’essence de 11 cents.
Et, compte tenu de cette hypothèse, une estimation a été faite de l’augmentation des recettes de TVA due à la nouvelle hausse des prix des carburants et une réduction du même montant a été définie du côté de la Taxe sur les Produits Pétroliers (ISP), afin de stopper la augmentation du prix payé par les consommateurs.
Comme l’a déclaré vendredi le secrétaire d’État aux Affaires fiscales, António Mendonça Mendes, « en supposant que la semaine prochaine, il puisse y avoir une augmentation des pompes de 16 cents par litre de diesel et de 11 cents par litre d’essence, cela se traduit par une augmentation potentielle en recettes de TVA de 2,4 centimes par litre de diesel et de 1,7 centimes par litre d’essence. C’est cette valeur qui se reflète pleinement dans la diminution [do ISP] que nous avons décidé aujourd’hui et qui entrera en vigueur lundi prochain ».
En pratique, la hausse ressentie par les consommateurs cette semaine sera effectivement de 13,6 cents pour le diesel (c’est-à-dire les 16 cents déduits de la réduction de 2,4 cents du FAI) et de 9,3 cents pour l’essence (11 cents déduits des 1,7 cents à la FAI).
L’enjeu est un mécanisme de compensation par lequel le gouvernement réduit l’augmentation des revenus obtenus grâce à la TVA dans le taux fixe du FAI pour atténuer l’augmentation des prix du carburant, qui s’est intensifiée avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Cette mesure s’ajoute à une autre qui est en vigueur depuis octobre et qui consiste à réduire le FAI de deux centimes sur le litre d’essence et d’un centime sur le diesel, ce qui a permis depuis aux familles et aux entreprises d’économiser 38 millions d’euros. euros.
Lors de la conférence de presse, António Mendonça Mendes a déclaré que l’expérience indique que les baisses du FAI ont tendance à se diluer dans les marges des stations-service : « Nous savons que le FAI n’est pas l’instrument le plus efficace car il ne donne pas une certitude absolue de répercussions sur le prix », a déclaré le gouverneur.
Même ainsi, il a exprimé sa confiance que dans le contexte actuel de difficulté, il y aura une responsabilité sociale de la part de tous les agents.
« Je suis sûr qu’il n’y aura pas d’agent économique qui veuille faire de l’argent [perante esta conjuntura de subida de preços devido à guerra na Ucrânia] et nous sommes convaincus que les stations-service non seulement internalisent cette remise FAI pour réfléchir sur le prix, mais font également attention à ce que sont leurs marges commerciales et nous sommes certains que personne ici n’a une position de gagner de l’argent dans cette situation tragique », il dit. .
LT/JNM // CSJ
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