1-1-e1669908198824-png
le-conseil-economique-des-acores-considere-la-loi-sur-les

Le Conseil économique des Açores considère la loi sur les finances régionales « assez dépassée »

« Je pense que cette loi est assez dépassée. Il a été examiné dans le cadre de la troïka [em 2013]. C’est mieux que rien, (…) mais, en fait, cette loi ne répond pas aux exigences d’autonomie et de dépenses que nous avons », a-t-il déclaré.

Le leader du CESA a été entendu aujourd’hui à l’éventuelle commission d’approfondissement de l’autonomie de l’Assemblée régionale sur le thème des finances régionales.

L’économiste, qui a participé à l’élaboration de la première loi de finances régionale, a considéré le « conseil de suivi de la politique financière » prévu dans cette loi comme une « aberration », puisqu’il « n’a jamais fonctionné ».

Gualter Furtado a également dénoncé « l’incongruité » de la règle d’équilibre budgétaire de la loi de finances régionales, avertissant qu’il ne fallait pas faire une « règle pour les régions autonomes et une autre pour l’Etat ».

« Cet équilibre budgétaire est complètement en décalage avec la réalité », a-t-il souligné.

Le président du CESA a souligné que la « procédure de déficit excessif » et la « limite d’endettement régional » envisagées dans la loi ne sont pas non plus respectées.

« [A regra do défice excessivo] si elles sont remplies, si elles sont prises à la règle, cela peut être une chose très grave. Il fallait alors que cela soit bien réglementé. D’abord, d’emblée, la définition de ce qu’est un déficit excessif, qui n’est pas dans la loi», a-t-il renforcé.

Gualter Furtado a défendu que les transferts de l’État aux régions autonomes devraient être « basés » sur le produit intérieur brut [PIB) de cada região, na “questão demográfica”, na “dispersão e distância das ilhas em relação ao continente” e em indicadores de pobreza e educação.

O antigo secretário das Finanças do Governo dos Açores (entre 1988 e 1993, quando o executivo era liderado pelo social-democrata Mota Amaral) alertou para o “peso orçamental” das “funções do Estado” no arquipélago que “são desempenhadas pelo Governo Regional”.

“Estamos a caminhar para um beco sem saída. Não temos receitas próprias para alimentar esse modelo de funcionamento autonómico. Não sou daqueles que dizem que é só por exageros ou despesas. Não. É porque temos um conjunto de despesas rijas e fixas”, avisou.

O presidente do CESA defendeu ainda a presença das regiões autónomas no Banco de Fomento e apelou a um acordo entre Açores e Madeira para a revisão da Lei de Finanças Regionais.

“As duas regiões autónomas estão condenadas a entenderem-se sob pena de não haver revisão ou não haver Lei [de Finanças Regionais] rien. Je suis convaincu que cela est possible. Ce n’est pas facile, mais c’est possible. »

RPYP // ACG

Articles récents